Cette opération de paiement se déroule comme l’avait souhaité le Ministre des Transports Amadou Koné, qui a demandé qu’ils soient indemnisés, avant le 30 novembre 2022. C’était au cours d’une rencontre d’échanges avec les impactés le vendredi 28 octobre dernier à la mairie de Port-Bouët qu’il avait donné cette instruction de paiement accéléré, avant la libération des bâtis. Et c’est ce qui est entrain d’être réalisé par la Cellule d’Exécution du Plan d’Action et de Réinstallation (CE-PAR), qui a dépêché une équipe de paie sur le terrain.
Il s’agit d’une première vague de 36 impactés dont des locataires, propriétaires qui font partie des nouveaux impactés du tracé de la ligne 1 du métro d’Abidjan. Ils habitent les bâtiments 27, 28 et 29, situés en face du 43ème Bima et ceux du bâtiment 20 et 19 également.
Si certains ont préféré partir avant la date indiquée, d’autres par contre occupent encore leurs maisons : mais conscients qu’ils doivent les libérer avant le 30 novembre.
Ange L. K., locataire, s’estime heureuse d’arriver à ce stade du processus. « Nous avons été bien reçus pour ceux qui étaient là. J’ai reçu mon chèque et je suis très heureuse. Je voudrais dire merci au ministre des Transports qui a respecté sa parole sur notre départ du 30 novembre », a-t-elle déclaré. Quant à Mlle Mélanie, propriétaire, elle remercie le gouvernement d’avoir respecté ses engagements. « Nous attendons le métro », a-t-elle confié, brandissant fièrement son chèque. De son côté, M. Abou, propriétaire, a noté une satisfaction dans l’ensemble du processus, après la réception de son chèque. « Le combat a été long certes, mais nous sommes au bout de notre peine. », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, sur le processus de libération des emprises, l’opération se poursuit avec la démolition des bâtis du côté d’Adjamé Nouvelle Gare, et sur bien d’autres sites par endroit.
Rappelons que ce sont plus de 7 mille impactés sur un total de 13.448 qui ont été indemnisés. Et près de 95% de l’emprise ont été libérés sur l’ensemble du tracé de 37, 4 km du Nord au Sud.
Olivier Yéo avec Sercom