« C’est un véhicule d’investissement qui va prendre des participations sous forme de capital ou quasi capital dans les entreprises de tous les secteurs prioritaires de Côte d’Ivoire et de l’UEMOA », a informé le Coordonnateur du PCCET, à l’occasion de la conférence de presse organisée à cet effet. Cette conférence organisée en prélude au lancement officiel prévu le 19 juin 2023, a pour objectif de mobiliser les partenaires en vue d’accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.
Faisant partie de la deuxième composante du PCCET, à savoir l’amélioration de l’accès au financement dans les chaînes de valeur, le Flit sera créé, à l’en croire le Coordonnateur, en tant que filiale de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire (Cdc-CI). Il s’agit d’une initiative publique à gestion et à gouvernance privées, dotée d’un montant de 70 millions de dollars américains, soit plus de 38 milliards de FCFA pour la réalisation des investissements des start-up innovantes à forte croissance et des Petites et moyennes entreprises (PME), en phase de pré-amorçage, d’amorçage et de capital risque, a expliqué M. Arthur Coulibaly, par ailleurs, Conseiller spécial du Premier ministre Patrick Achi.
Les Pme concernées sont notamment celles opérant dans des secteurs prioritaires et particulièrement celles dirigées par des femmes et des jeunes, ainsi que des grandes entreprises, singulièrement celles engagées dans des investissements. Précisons que le PCCET permettra d’augmenter la productivité par la diversification, d’attirer les investissements privées et internationaux, de faciliter le commerce, de favoriser la mise à niveau technologique. Le projet favorise également un meilleur accès des entreprises ivoiriennes au financement et stimule l’intégration internationale à travers des chaînes de valeur compétitive.
Le PCCET s’inscrit, à écouter M. Coulibaly, dans le cadre du plan stratégique Côte d’Ivoire 2030 et du programme du gouvernement dénommé ‘’Une Côte d’Ivoire solidaire’’, sur la période 2021-2025, qui met l’homme au centre de l’action publique.
Olivier Yéo