Bénéficiaire village de Tchêlêkro (Bouaké) :
« Je voudrais dire infiniment merci au gouvernement »
« Avant mes activités ne marchaient pas. Depuis que j’ai bénéficié du programme des Filets Sociaux Productifs, je sens une amélioration. Je me sens à l’aise. Les moyens m’ont permis de me relocaliser devant le marché. Il y a une école à proximité, et les élèves repensent une bonne clientèle. Par jour, je peux m’en sortir avec un bénéfice de 3000 Fcfa. Avant je grillais mes galettes sur du feu de charbon, aujourd’hui j’ai pu m’acheter une bouteille de gaz. J’ai changé beaucoup d’ustensiles. Avant, j’achetais la farine au kilo, désormais j’achète les sacs. Ce qui me permet de proposer plusieurs qualités de galettes à mes clients.
J’ai les moyens d’associer de la bouillie. Mes enfants sont normalement scolarisés, ils n’ont plus de problème de fournitures et autres. Je contribue souvent aux dépenses de la maison. On m’a dit que le projet dure 3 ans, je suis dans ma dernière année. J’ai fait plusieurs placements en vue de solder mes prêts. C’est pour toute ces raisons que j’ai intégré le projet AVEC, dont je suis la présidente locale. C’est une bonne initiative pour nous. Je compte réaménager mon local, avec du ciment et des tôles. Je veux aussi renforcer ma production en achetant un gaz B12. Je voudrais dire infiniment merci au gouvernement pour avoir initié ce programme qui aide beaucoup les populations surtout nous les femmes ».
Bénéficiaire quartier Air-France Bouaké :
« De 5000 Fcfa, aujourd’hui je suis à un capital de 200.000 f »
« Le projet Filets Sociaux Productifs est très bon. Sans vous mentir, ce projet m’a aidé dans mes activités. Je suis à Bouaké depuis 5 ans. J’étais venu pour les études à l’université. J’avais beaucoup de difficultés pour joindre les deux bouts, surtout au niveau de mes déplacements. J’ai jugé bon de mener une activité génératrice de revenus. J’ai eu l’idée de vendre des bonbons, puisqu’il y a de nombreux élèves qui passent devant chez moi. J’ai d’abord commencé avec 5000 Fcfa. Aujourd’hui le projet Filets Sociaux Productifs est venu renforcer mon commerce. Aujourd’hui je suis à un capital de 200.000 f. J’ai aussi intégré l’AVEC et cela m’a fait beaucoup de bien. Je suis très heureuse d’avoir pu bénéficier de ce programme, c’est d’une très grande aide pour les personnes en quêtent de financements pour des projets ».
Bénéficiaire commune de Koumassi Akomiabla :
« C’est Dieu qui a permis que les gens des Filets Sociaux puissent croiser mon chemin »
« Grâce moyens que j’ai reçu, j’ai démarré un commerce. Cela me permet de participer aux dépenses de la maison, notamment dans la scolarisation des enfants. Je soutiens mon mari. J’ai toujours eu envie de faire le commerce, mais par manque de moyens, j’étais à la maison. Aujourd’hui, ce programme m’a permis de réaliser mon projet. C’est un véritable soulagement pour moi. C’est Dieu qui a permis que les gens des Filets Sociaux puissent croiser mon chemin.
Ce fut une chance pour moi. Lorsque nous avons reçu les moyens, mon mari et moi, nous avons parlé, nous avons mis en place une stratégie afin de mieux investir cet argent. Je vends attiéké-poisson, alloco, œufs, etc. Je m’en sors plutôt bien. J’arrive à faire des bénéfices, j’arrive à économiser et participer aux besoins de la famille. Grâce à ce projet, je me sens plus autonome, j’arrive à faire des choses sans attendre mon mari ».
Bénéficiaire quartier Kôkô-Bouaké :
« Grâce à ce programme, j’ai le sourire aujourd’hui, je n’ai plus de larmes »
« Je suis seule à m’occuper de ma famille. Je paie le loyer, la nourriture, tous les besoins de mes enfants, notamment leurs fourniture d’école, leurs vêtements et autres. Le programme des Filets sociaux a fait beaucoup dans ma vie. Grâce à ce programme, j’ai le sourire aujourd’hui, je n’ai pas de larmes. Avant que le projet n’arrive, je ne savais où donner de la tête, devant les dettes, les arriérés de loyer. Avec les moyens que j’ai reçus, mes activités ont été renforcées.
Mes enfants se sont également investis. Mon champ est très bien tenu, tout va bien. Je dors bien, sans trop penser aux problèmes. L’argent de mes produits me permet de subvenir aux besoins de ma famille. J’achète de l’engrais pour mes plates, les salades, et ça donne bien. Depuis que je suis dans AVEC, j’ai le soutien de nombreuses personnes. On partage des idées, des projets ensembles, c’est une nouvelle famille qui m’a accueilli. Je ne compte pas quitter cette famille ».
Bénéficiaire Yopougon Yao-Sehi :
« J’exhorte les femmes qui n’ont pas encore fait l’expérience de venir »
« J’ai deux magasins et une table pour mon commerce. Ici c’est mon premier local, je vends des pommades, des accessoires de maison, pour bébé, des chaussures et autres. Je fais un peu de tout. C’est grâce aux Filets sociaux que j’ai pu obtenir tout cela. J’ai pu renforcer mon commerce. Quand j’ai reçu le premier financement j’ai acheté des chaussures pour les mettre en vente. Avant je me promenais pour vendre, Dieu merci j’ai pu trouver un endroit fixe pour mon magasin. Par jour, je parviens à économiser au moins 2000 Fcfa. AVEC m’a beaucoup aidé aussi. J’ai emprunté du crédit à trois reprises, et j’ai tout remboursé. J’exhorte les femmes qui n’ont pas encore fait l’expérience de venir. Il faut avoir à l’idée que le prêt doit être remboursé. Aujourd’hui ma famille bénéficie et tout le monde est heureux ».
Propos retranscris par MZ