Présent à cet événement, Épiphane Zoro Ballo, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, a signé un mémorandum d’entente avec Thomas Stelzer, le secrétaire exécutif de l’IACA. L’objectif de cet accord est de renforcer les mécanismes déjà excitant à l’effet de mieux lutter contre la corruption. Ces textes visent le brassage de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’IACA. « La Côte d’Ivoire se félicite de l’accompagnement de l’IACA dans la mise en œuvre de son programme national de formation en matière de moralisation de la vie publique et de culture de leadership, de transparence et d’intégrité », a indiqué le garant de la bonne gouvernance ivoirienne.
La Côte d’Ivoire a été élue au poste de président de l’Assemblée de ladite institution pour l’année 2023. Une victoire qui selon le ministre, dénote de la bonne volonté du chef de l’État Alassane Ouattara de réduire le taux de corruption en terre ivoirienne.
L’Assemblée de l’IACA est l’organe au sein duquel les parties se consultent sur la gestion de l’institution et sur d’autres sujets d’intérêt général.
L’IACA dénombre 80 parties, dont 76 États et 4 organisations internationales. La Côte d’Ivoire y a marqué son adhésion, le 25 novembre 2015.
La corruption représente une grosse perte pour l’État de Côte d’Ivoire. Selon une étude, le pays a perdu 1 400 milliards de FCFA en 2019 du fait de la corruption. Un montant qui équivaut à 64% de sa dette qui s’élevait pour 2021 à 2 132 milliards de FCFA. La Haute autorité pour la bonne gouvernance, la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État sont entre autres, des organes institués par l’État ivoirien pour lutter contre la corruption et le blanchiment d’argent.
Bema Bakayoko