En visite parlementaire au Bénin du 24 au 29 juillet 2022, Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a présenté les acquis de son pays en matière de corruption au cours d’une rencontre avec ses collègues parlementaires d’Afrique.
Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire accompagné de ses collègues députés en l’occurrence ceux du PDCI-RDA, du PPA-CI et de l’UDPCI, prennent part à la 8e assemblée générale biennale du Réseau des parlementaires de la région Afrique (APNAC- Afrique) qui se tient du lundi 25 au vendredi 29 juillet 2022 au Bénin, sous le thème « Créer des synergies pour une lutte efficace contre la corruption en Afrique : le rôle du Parlement et des parlementaires ». Il a décliné lors de cette rencontre, ce mardi 26 juillet, les moyens utilisés par le chef de l’État Alassane Ouattara pour endiguer la corruption depuis son avènement au pouvoir en 2011. Entre autres, la ratification par la Côte d’Ivoire en 2012 de la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et celle des Nations unies.
Aussi, en début d’année 2022, la chambre basse du Parlement ivoirien a adopté à l’unanimité de ses membres, le protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption. « En effet les divers trafics des armes, de l’or, du carburant, des métaux précieux et autres qui servent de ressources à l’amplification du terrorisme sont alimentés par la corruption », a-t-il révélé.
Il a cependant marqué sa volonté d’emboîter le pas au chef de l’État, en instaurant lui-même le e-Parlement dès les 1ers instants de son arrivée au perchoir. « A l’effet de digitaliser complétement notre Assemblée et créer ainsi, un pont entre les axes de l’exécutif et le Parlement », a-t-il déclaré.
Les travaux se dérouleront sous 03 axes dont la lutte contre la corruption dans le système législatif en Afrique, la mise en place d’un mécanisme africain de responsabilisation sur la dette et la relance économique après la Covid-19 ainsi que les stratégies pour pérenniser le réseau à travers la mobilisation des ressources et des partenariats durables.
Crée en 1993 en Ouganda, l’APNAC a pour rôle de renforcer la capacité des parlementaires à exercer des fonctions de surveillance et de partager des informations sur les meilleures stratégies et pratiques anti-corruption.
Bema Bakayoko