Allier le sens de l’entrepreneuriat à la beauté physique. Tel est l’idéal qui sous-tend la création du Prix Miss Entrepreneuriat par l’Agence Emploi Jeunes, dans le cadre de son partenariat avec le Comité Miss Côte d’Ivoire. Pour cette deuxième édition, les 28 finalistes de ce concours de beauté, ont été formées à l’entrepreneuriat le mardi 21 juin 2022, au siège de l’Agence Emploi Jeunes au Plateau.
Malgré la pluie qui s’est abattue sur Abidjan ce mardi-là, les reines de la beauté ont effectué le déplacement et suivi avec une attention soutenue, la formation sur l’entrepreneuriat. Elles ont, en effet, reçu l’essentiel des rudiments pour monter un plan d’affaires comme le veut l’Agence Emploi Jeunes, initiatrice du Prix Miss Entrepreneuriat. Ce prix récompense les trois meilleurs projets soumis par les finalistes de Miss Côte d’Ivoire. Chacune des trois lauréates bénéficie d’un financement plafonné à 10 millions F CFA pour le meilleur projet.
Mais avant, les reines de la beauté doivent être formées à l’entrepreneuriat et plus spécifiquement, à l’élaboration d’un plan d’affaires. C’est ce à quoi s’est employé Issouf Bamba, chef de projet à l’agence régionale de Treichville. Aux apprenantes, il a surtout expliqué en quoi consiste un plan d’affaires et comment renseigner le modèle proposé par l’Agence Emploi Jeunes. Il a insisté sur le fait que pour être entrepreneur, il faut avoir une vision et une passion pour quelque chose.
À sa suite, la lauréate de l’édition 2021, Nelly Groga, alors première dauphine de San Pedro, a partagé son expérience. Financée à hauteur de 15 millions F CFA finalement, au lieu des10 millions F CFA prévus, en raison de l’originalité de son projet, elle a créé son entreprise en avril 2022. Dénommée Yâmarché, celle-ci consiste à faire le marché et faire des livraisons à domicile pour des clients qui passent commande via une application. Son entreprise emploie 9 personnes à ce jour. « L’entrepreneuriat n’est pas facile. Mais soyez audacieuses, faites-vous encadrer par des mentors », a-t-elle conseillé.
« J’ai appris notamment qu’avant de se lancer dans un projet, il faut suivre certaines étapes pour être sûr que son projet sera viable. Au sortir de cette formation, je pense être capable de pouvoir monter un projet », a déclaré en fin de formation, Yasmine Ouégnin, première dauphine de la région du Poro.
Notons que les reines de la beauté ont également reçu, le même jour, une formation en art oratoire, dispensée par Franck Bayé, directeur général d’une entreprise de la place.
Assane Niada
