Consultant en économie et expert en matières premières, Ousmane Ataï estime que le métier est porteur. « Le métier est porteur, parce qu’il y a des gens qui en vivent. Je cause souvent avec eux, ils vont sur les chantiers de construction où il y a assez de travailleurs et les lavages autos. Ils empochent par jour, entre 10 000 FCFA et 12 000 FCFA. Quand tu multiplies 10 000 FCFA par 30 jours, cela fait 300 000 FCFA », analyse-t-il. Pour lui, le gouvernement gagnerait à ouvrir un œil sur cette activité. « L’activité est prometteuse, mais elle ne profite pas aux Ivoiriens ni à l’État. En effet, ceux qui dominent le secteur sont des gens qui viennent d’ailleurs. Il y a des structures de chez nous qui ont essayé, mais cela n’a pas marché. L’État gagnerait à organiser ce secteur, car ça peut-être une solution pour lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté. On ne peut pas faire la culture d’un produit et ne pas faire la promotion de sa consommation », soutient le consultant.
V.K
