La vision du président Alassane Ouattara est d’établir une économie ivoirienne structurellement transparente en général, et à bâtir des médias éditorialement responsables et économiquement viables dans un environnement en constante évolution.
L’écosystème des médias traverse une crise structurelle majeure depuis près de 19 ans. Il ressort du diagnostic que le secteur fait face à une crise de confiance, des lacunes en formation et en compétences, des difficultés d’adaptation aux mutations techniques et technologiques, une crise financière et budgétaire, ainsi qu’une crise de gouvernance.
C’est pourquoi, il est nécessaire de mobiliser les ressources conformément à la vision du chef de l’État pour répondre à cette crise. C’est ce qu’entend faire l’ASDM.
Le coût global de ce plan stratégique pour les années 2024-2026 est estimé à 12 104 350 000 FCFA, réparti comme suit : 2 700 000 000 FCFA en 2024, 4 109 000 000 FCFA en 2025, et 5 290 380 000 FCFA en 2026.
Ce plan tient compte du diagnostic du secteur des médias dressé par le directeur général de l’ASDM, Méité Sindou.
Présent à cette cérémonie de présentation, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a félicité Méité Sindou et son équipe pour l’élaboration de ce plan ambitieux en termes d’application, de diversité des destinataires, de complexité des défis, ainsi que pour son coût. Pour lui, avec ce document, l’ASDM franchit une étape significative dans la mise en œuvre de ses missions en faveur des médias. Il a donc invité les acteurs des médias à soutenir le projet et à l’accompagner dans son exécution.
Au nom des acteurs des médias, Zohoré Lassane, président du Groupement des Éditeurs de Presse (GEPCI), s’est quant à lui réjoui que, pour la première fois, ce plan prenne en compte les trois parties prenantes essentielles de la presse : les imprimeurs, les éditeurs et le distributeur. Cela favorisera l’émergence de nouveaux médias, a-t-il projeté.
Depuis l’accession du président Alassane Ouattara à la présidence, plus de 15 milliards de FCFA ont été injectés dans la presse sans amélioration notable de la situation.
Joël DALLY