''Hier, il y a eu une polémique autour de l'arrivée de l'équipe à Monrovia, en raison d'un soi-disant empêchement pour l'entraînement prévu le même jour. Pour mettre les choses dans leur contexte, la Côte d'Ivoire devait quitter Abidjan à 13h et arriver à Monrovia à 14h, avec une arrivée à l'hôtel prévue pour 15h30. L'entraînement était programmé pour 17h-17h30, selon le plan initial. Cependant, vous et moi étions à l'aéroport et avons assisté à un orage, ce qui nous a empêchés de décoller à l'heure prévue.
Le directeur général d'Aéria, est venu nous informer qu'en raison de l'orage, il fallait attendre avant de décoller. Nous lui avons répondu que nous n'étions pas pressés, l'essentiel étant d'arriver en toute sécurité. Finalement, nous avons décollé aux alentours de 14h30-15h. Après le retrait des bagages, nous sommes arrivés à Monrovia vers 18h-18h30. Cependant, le stade n'étant pas éclairé, il était impossible de s'entraîner à cette heure-là, ce qui a bouleversé notre programme initial.
Néanmoins, notre staff technique a su faire preuve de flexibilité et d'agilité. Ils ont trouvé une salle spacieuse à l'hôtel, où les joueurs ont effectué une séance de décrassage technique pendant environ 45 minutes à une heure, remplaçant ainsi la session prévue au stade.
Grâce à Aruna Dindané et Herman Khassé, les deux responsables de la sélection, en collaboration avec les dirigeants du Liberia et de la Sierra Leone, nous avons pu réserver un créneau ce matin, juste avant la conférence de presse, pour notre entraînement. Ainsi, tout s'est bien déroulé : le décrassage s'est fait hier et l'entraînement a eu lieu ce matin.
Il n'y a donc eu aucun problème, seulement un contretemps lié aux intempéries, que vous avez vous-même vécu. Tout le monde ici nous reçoit bien et prend soin de nous. Il est inutile de véhiculer des fake news pour créer des tensions inutiles. Nous sommes prêts à jouer demain, et avec l'aide de Dieu, nous irons chercher les trois points avant de rentrer à Abidjan. Il est donc inutile de chercher à envenimer la situation", Yacine Idriss Diallo, président de la FIF.
Propos retranscrit par Olivier YEO, envoyé spécial à Monrovia
