Il a fallu se débarrasser du "corps-mort" pour triompher. En effet, seul Faé Emerse, l’entraîneur des Eléphants a le secret des changements utiles. Lorsqu’à la seconde période, il décide d’opérer des choix plus offensifs, il renverse la vapeur avec un but à la 62e minute ainsi que celui de la délivrance à la 81e minute.
C’est devant plus de 57000 spectateurs avec à leur tête le Chef de l’Etat SEM Alassane Ouattara, président de la République ainsi que Gianni Infantino et Patrice Motsepe respectivement président de la FIFA et de la CAF, deux institutions du football, que le match de 90 minutes a départagé les deux équipes.
Elle n’était pourtant pas comptée les favoris de cette compétition. La Côte d’Ivoire a surpris tout le monde et déjoué tous les pronostics de jeu. Une fois de plus, c’est dans un match qui a manqué un peu d’adresse et d’efficacité qui permettra aux Supers Eagles de s’incliner.
Dans un match totalement à la portée des Eléphants, le Nigeria (favori selon les spécialistes du pari sportif) plie au cours du jeu, mais ne rompt pas.
En phases de poules, les Éléphants s’étaient inclinés face à cette même équipe du Nigéria sur la plus petite des marges (1-0). Cette équipe ressuscite après le départ de Jean-Louis Gasset. Les choix du coach Faé sont payants durant sa prise de fonction à la tête de la sélection.
Adingra, percutant sur son couloir gauche, créait des ennuis à la défense nigériane. Il devient décisif à la 62e en permettant à Kessié de réduire le score. La délivrance totale viendra par lui à la 82e minute par un excellent centre pour le but de Sébastien Haller. Un but qui a suffi à obtenir cette troisième étoile. Ce dimanche soir, l’attaquant du Borussia Dortmund est entré dans l’histoire du football ivoirien. La Côte d’Ivoire remporte une troisième CAN dans une édition assez folle.
Joël DALLY
