Que représente ce match contre le Brésil ?
C’est un match de prestige, le Brésil est une grande nation de football. Mais déjà, le fait que nous soyons à ces Jeux olympiques est un rêve d’enfant. Nous prenons du plaisir et avoir le Brésil sur notre chemin, c’est encore un plaisir que nous n’allons pas bouder.
Comment allez-vous aborder cette rencontre ?
Il y a une façon particulière d’aborder ce match. Vous ne pouvez pas jouer contre l’une des grandes nations de football sans appréhension. Notre devoir est de transformer ces appréhensions en motivations pour les joueurs. C’est ce qu’il nous revient de faire. Nous allons le faire. Il faut que ces enfants soient motivés à bloc et qu’ils puissent se servir de ces appréhensions pour être beaucoup plus performants.
Le Brésil a gagné son premier match, la Côte d’Ivoire également. Pensez-vous avoir des chances de gagner ce match ?
Nous le pensons vraiment. En gagnant le premier match, nous nous donnons la chance, d’avoir deux jokers. Le premier joker, c’est contre le Brésil et le deuxième, c’est contre l’Allemagne mais il ne faut pas que nous soyons dispersés dans ce que nous voulons faire. Il s’agira de faire des calculs tactiques pour que si ça ne se passe pas bien contre le Brésil, nous ayons tout notre monde et qu’à cent pour cent nous puissions affronter l’Allemagne. Nous ne pouvons pas aller contre l’Allemagne diminué. Il y a donc toute une stratégie à mettre en place. Ce sont des choses que les enfants avaient déjà travaillé en club que nous allons faire. Nous avons une projection vidéo tout à l’heure dans quinze minutes. Ce sont des choses dont nous allons en parler. On a suivi tous ensemble la première partie du match Brésil-Allemagne. Ça nous a donné beaucoup d’idées mais après il faut jouer. Malgré toutes les stratégies, si ceux qui doivent l’animer, s’ils ne sont pas aptes physiquement, mentalement, vous verrez autre chose. Nous parlons, nous échangeons beaucoup avec les joueurs pour les amener à être dans de bonnes dispositions pour aborder cette rencontre.
Comment avez-vous vu cette équipe brésilienne face à l’Allemagne ?
C’est ce que le Brésil a de positif qui nous intéresse beaucoup. On a vu une équipe avec de bons attaquants qui marquent beaucoup, une équipe qui est vraiment concentrée devant le but. Il s’agit donc d’éviter de prendre le flot comme l’Allemagne l’a fait. Peut-être que si l’Allemagne n’avait pas pris trois buts en trente minutes, le match aurait été autre chose. C’est d’éviter que le Brésil prenne de l’avance sur nous et après voir comment on peut porter l’estocade.
Vous parlez de pouvoir conserver tout votre monde pour le dernier match de groupe contre l’Allemagne. Avez-vous des joueurs qui peuvent inquiéter au niveau des cartons ?
Malheureusement, on a deux joueurs qui sont sous la menace de ne pas jouer le troisième match, Franck Kessié et Max Gradel. Mais cela ne veut pas dire que nous allons les ménager. Nous allons leur donner des consignes particulières pour qu’ils sachent bien se comporter. Nous allons demander à tous leurs coéquipiers de faire des efforts pour qu’ils ne se retrouvent dans une situation de commettre des fautes pour avoir des cartons. Et qu’on est tous ensemble, uni et qu’on est capable de répéter les efforts ensemble, je pense qu’on jouera le match sans prendre de cartons.
Est-ce que l’attaque brésilienne vous inquiète-t-elle ?
Le nom Brésil, en sonnant inquiète tout le monde. Mais dans l’accomplissement des tâches sur le terrain, c’est tout autre chose. Je pense que c’est une motivation pour les joueurs de faire en sorte que le joueur Richarlison ne soit pas performant comme il l’a été contre l’Allemagne. Il reviendra aux joueurs de faire que sorte que la Côte d’Ivoire prenne pas le flot comme l’Allemagne l’a fait. Et qu’au sortir du match contre le Brésil, nous ayons plus d’espoirs à passer le premier tour.
Sercom CNO-CIV