L’Asec Mimosas a bu le calice jusqu’à la lie le dimanche 19 février 2023 au Nigeria lors de la deuxième journée de la Coupe de la Confédération face à Rivers United Football Club du Nigeria. Une défaite (3-0) qui n’honore pas l’équipe championne de Côte d’Ivoire, qui en deux sorties, n’a inscrit le moindre but. Une défaite qui fait honte aux Actionnaires qui exigent le départ de leur entraîneur, le Français Julien Chevalier. Pour certains, le coach n’est pas à la hauteur, car la veste Asec Mimosas est trop grande pour lui. Pour d’autres, l’Asec n’est pas capable de rivaliser avec les grands clubs en Afrique.
L’Asec Mimosas a fait un recrutement au rabais
Les Actionnaires ne sont pas du tout contents des recrutements faits cette saison par l’Asec Mimosas. Pour eux, l’Asec Mimosas vend cher ses joueurs à l’extérieur et n’arrive pas à débourser une bonne somme d’argent pour faire des recrutements idoines. « Je ne comprends pas le PCA Me Roger Ouégnin. Comment peut-il vendre ses deux attaquants à plus de deux milliards de nos francs et ne peut pas recruter des joueurs à hauteur de 200 millions, des joueurs de calibres internationaux pour nous permettre de jouer les premiers rôles en Afrique. Konaté Karim et Ki Aziz sont partis, il y a qui pour les remplacer ? », s’interroge Bamba Ténin, grande supportrice de l’Asec et commerçante au grand marché de Koumassi. En effet, l’effectif de l’Asec Mimosas n’est pas le même que la saison dernière. Des joueurs comme Cissé Abdoul Karim, Konaté Karim, Ki Aziz … sont partis, mais ceux-là ne sont pas bien remplacés. Si dans les buts, Folly Ayeyi Charles fait de son mieux pour montrer les carences techniques et tactiques de certains de ses défenseurs, le dimanche 19 février au Nigeria, il n’a pu rien faire. Car, dès le coup d’envoi de l’arbitre, il ira chercher le ballon au fond de ses filets. L’Asec a fait des mauvais recrutements ne peut pas aller loin dans cette compétition.
Asec, une veste trop grande pour Julien Chevalier ?
Pour certains Actionnaires, la contre-performance de l’Asec Mimosas en Coupe de la Confédération est le fait de l’entraîneur Julien Chevalier qui n’est pas à la hauteur et non les joueurs. « Je vous dis qu’il ne fait pas note affaire. Nous avons parlé à Me Roger Ouégnin que Julien Chevalier n’est pas un entraîneur, c’est un formateur et c’est pas bon pour nous. Nous demandons à Me Roger Ouégnin de le faire partir maintenant qu’il est temps. L’année dernière, il a dit que la compétition était trop forte pour l’Asec et que les joueurs n’étaient pas à la hauteur. Cette année, après la première journée, il dit que les joueurs ne sont pas habitués à jouer sur une pelouse hybride. Qu’il parte, quand il gagne les clubs au Champroux, il est content, mais quand on le gagne, il cherche des arguments. Ce n’est pas un entraîneur », indique Atta Basile, ex-président des Actionnaires de Gagnoa. Si Atta Basile parle de l’incompétence technique et tactique du coach français de l’Asec Mimosas, Ali Mouna Ghazi, grand Actionnaire et président de Club de Ligue 2, ne veut plus voir Julien Chevalier sur le banc technique de l’Asec Mimosas. « J’ai toujours dit que ce coach ne mérite pas l’Asec Mimosas. C’est un formateur et non un coach, qu’il quitte le club. Je vais payer son billet d’avion retour pour la France, s’il le faut », indique Mouna Ghazi qui va plus loin en demandant au PCA de l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin de ne pas permettre au technicien français d’humilier le club. « Nous avons des entraîneurs ivoiriens capables de faire ce travail qu’il fait. Les coachs Félix Kouadjo et Assamoi Fabrice ont les diplômes pour entraîner l’équipe, Me Roger Ouégnin doit leur faire confiance. Qu’il oublie son affaire de je ne chasse pas entraîneur en pleine saison. S’il ne le fait pas, l’Asec aura sa plus grande humiliation sur le plan africain », indique Ali Mouna Ghazi. Comme Ali Mouna, plusieurs supporters de l’Asec Mimosas ne sont pas contents du bilan sportif du coach Julien Chevalier, qui ne les rassure pas en Afrique. Éliminée en Ligue des Champions et reversée en Coupe de la Confédération avec une qualification difficile face au Sporting Club de Gagnoa, l’Asec n’arrive pas à décoller dans « la Ligue 2 » des compétitions africaines.
Dou Nicaise
