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Fédération de motocyclisme de Côte d’Ivoire: Des clubs exigent une Assemblée générale

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Pour ces clubs, après 12 ans, l’heure du changement a sonné à la Fédération de motocyclisme.   (Photo : DR) 
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Pour ces clubs, plus d’une dizaine, la gestion de la Fédération de motocyclisme de Côte d’Ivoire (FMCI) ne doit pas être l’apanage d’un seul individu. C’est la raison pour laquelle, ces dirigeants réclament la tenue d’une Assemblée générale pour le renouvellement des instances à la tête de ladite fédération.

 

 

Conduits par Touré Oumar, président de Lazer Motocross de Bouaké, ces responsables de clubs de moto ont animé une conférence de presse, ce week-end à Yopougon. Selon la situation dépeinte par le conférencier, M. Touré, le président actuel, Soumahoro Mamadou, « doit maintenant organiser des élections libres et transparentes ou rendre sa démission purement et simplement ». Il explique qu’« après la scission de la Fédération ivoirienne de sports automobiles (FISA), c’est le président Soumahoro Mamadou qui a pris les commandes de la FMCI en 2011. Depuis cette date, aucune Assemblée générale n’a été organisée pour faire le point de la gestion de la fédération.

 

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Depuis 12 ans donc, le président Soumahoro est le seul à décider de tout. Nous militons pour l’alternance dans la gouvernance au sein des fédérations, c’est pourquoi, nous demandons au président d’organiser des élections ». Selon les textes de la fédération dont nous avons pris connaissance, le « président de la Fédération de motocyclisme de Côte d’Ivoire (FMCI) est élu pour un mandat de 4 ans. Arrivée à échéance, l’équipe sortante organise une AG électorale, après avoir sacrifié à l’exercice du bilan moral et financier ». Selon le président de Lazer Motocross de Bouaké, la situation entre les clubs et la fédération commence à devenir délétère. « Nous sommes plus d’une dizaine de clubs qui réclamons cette AG. Les compétitions n’existent presque plus depuis que nous avons décidé de nous mettre en retrait ». Touré Oumar prend ainsi l’opinion nationale et internationale à témoin : « nous appelons les autorités sportives, le ministère des Sports notamment, à se pencher sur cette situation qui met en péril, la discipline ».

 

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