Son père, Joël Tiehi, demeure une icône chez les Éléphants. Le fils, sur les traces de son géniteur, a pour ambition de faire plus. Christ Tiehi s’est confié à l’Avenir.
Formé en France, vous vous retrouvez aujourd'hui, en République Tchèque. Comment jugez-vous le niveau du football dans ce pays ?
Je trouve très objectivement que le niveau est bon en République Tchèque. Il y a des équipes qui sont régulièrement en Coupe d’Europe et beaucoup de joueurs, après la République Tchèque, arrivent à s’imposer dans des championnats dit plus élevés.
Après la descente en Ligue 2 de votre précédent club, vous êtes appelé par le Slovan Liberec. Qu'est-ce qui a milité en votre faveur ?
C’est vrai que la saison dernière, nous sommes descendus en D2 avec le club d’Opava. Cependant, personnellement, ça été une très bonne saison pour moi. J’ai pu montrer l’étendue de mon talent en D1 et suite à ces bonnes performances, je me suis retrouvé ensuite au Slovan Liberec.
Quelles sont vos statistiques à ce jour ?
À ce jour, je n’ai pas encore marqué de but en championnat. Je suis plutôt utilisé devant la défense cette saison. Mais, j’ai été titulaire à chaque match et j’ai terminé deux fois, homme du match durant cette saison ...
Quelles sont les ambitions de votre nouveau club et comment comptez-vous l’aider à les atteindre ?
Notre ambition est de finir dans les 6 premiers et ainsi, accrocher une place en Conférence League ou en Europa League. Pour ma part, je compte jouer chaque match à fond et surtout, être bon pour aider l’équipe à atteindre cet objectif.
Expliquez-nous un peu votre parcours professionnel ?
Pour mon parcours, j’ai été formé au centre de formation du Havre où j’ai signé mon premier contrat professionnel. À la suite de cela, je devais signer en League One en Angleterre (3è division), mais cela ne s’est pas fait, dû au problème financier du club. J’ai dû jouer 6 mois en Conférence à Tonbridge Angeles en Angleterre (5e division), avant de signer en première division en République tchèque.
L'équipe de Côte d'Ivoire continue sa phase de reconstruction, pensez-vous pouvoir apporter votre pierre à l'édifice ?
Bien évidemment. Je pense que chaque joueur ivoirien rêve de jouer pour l’équipe nationale de Côte d’Ivoire et chacun pense pouvoir y être utile. C’est mon cas, pourquoi pas un jour porter ce maillot et aider mes compatriotes.
Que manque-t-il, selon vous, aux Éléphants pour briller à nouveau ?
Je ne suis pas coach pour dire ce qu’il manque ou pas aux Éléphants. Je pense que je ne suis pas qualifié pour cela. Nous avons des joueurs qui évoluent dans de grands clubs et une nouvelle génération plus que talentueuse, à tout le monde de savoir en tirer profit pour le pays.
Avez-vous des contacts avec certains joueurs de la sélection ? Qu'est-ce que vous vous dites ?
Je n’ai pas spécialement de contact avec eux, à part ceux de ma génération qui ont déjà été sélectionnés. Je leur demande souvent, quelle est l’ambiance et surtout, qu’est-ce que ça fait de pouvoir représenter son pays.
Vous êtes le fils d'une ancienne gloire ivoirienne, Tiehi Joël. Comment se sent-on lorsqu'on est fils de Tiehi Joël ?
Je pense que, lorsqu’on est le fils d’une légende du football ivoirien, comme c’est mon cas, cela motive à faire mieux que son père, tout simplement.
À ce jour, quelles sont vos plus grandes joies dans le football ?
À ce jour, ma plus grosse joie dans le football est d’avoir remporté un match face à Brest avec Le Havre en Coupe de la Ligue, lors d’un match fou à 3 partout, et nous nous sommes imposés aux tirs au but.
Vos ambitions à court et long terme ?
Mon ambition à court terme est de finir le plus haut possible dans le classement avec mon club et à long terme de jouer dans les plus grands championnats européens et de me révéler au monde du football.
Réalisée par Manuel Zako
