La théorie doit maintenant faire place à la pratique. Le COCAN n’a plus le choix, il faut passer à la vitesse supérieure, s’il veut se donner les moyens d’offrir une compétition irréprochable, ou presque. La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert ses bureaux à Abidjan. Dans quelques semaines, Patrice Motsepe, le président, sera lui-même dans la capitale économique pour une visite de travail. L’organisation pratique de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire sera au menu. Le ministre-président du COCAN, François Albert Amichia, et son équipe, peaufinent leurs stratégies d’actions à mener sur le terrain. Récemment, ils étaient en séminaire. Ce cadre de réflexion aura permis d’évoquer la question du retour d’expérience de la mission au Cameroun, mais surtout de passer à une phase plus dynamique et concrète de l’organisation. C’est-à-dire faire tomber les cloisons entre les différentes commissions pour que le travail se fasse en synergie.
Il a aussi été question de mener des actions beaucoup plus visibles sur le terrain, avec l’installation des comités d’organisation locaux (Colocan 2023), l’implication à fond des autorités administratives, politiques, traditionnelles et des populations pour la réussite de l’événement. Autre aspect très important, c’est la question de l’approvisionnement en eau des villes concernées. Dans cette perspective, un projet de renforcement de l'alimentation en eau potable des villes qui vont accueillir la CAN 2023 a été lancé par le ministère de l’Hydraulique. Dans le souci d'achever ces projets dans les délais indiqués, le ministre Laurent Tchagba échange régulièrement avec les responsables des structures en charge dudit projet. L'objectif étant de proposer dans l'urgence, un projet en format réduit qui pourrait être achevé avant la CAN 2023, car le délai de réalisation du projet global, initialement prévu pour San Pedro, va au-delà de la CAN pour répondre efficacement aux besoins de cette partie du pays.
MZ
