Louanges et chants d’adoration ont accompagné ce culte spécial pour la nation ivoirienne, conduit par le Bishop Daddy Schékina, président de cette église située à Yopougon km 17. « L’année prochaine, nous aurons des élections présidentielles, nous avons voulu prier ce jour afin que nous puissions demeurer dans le calme et la paix et que la Côte d’Ivoire poursuive sa marche vers son développement », a indiqué le Bishop Daddy Schékina.
Nous nous devons de prier pour cette nation
Pour lui, en tant que serviteur de Dieu, « nous avons le rôle de prier pour que tous les cœurs soient désarmés, que les esprits soient apaisés et que le pays prospère. Nous n’avons qu’un seul bien qui est la Côte d’Ivoire. Nous nous devons de prier pour cette nation. Recevoir le chef de cabinet du Président de la République, pour ce moment de prière, c’est un grand honneur ». Apôtre de la paix, l’ambassadeur Claude Sahy était l’invité spécial de ce culte pour la stabilité de la Côte d’Ivoire. « Lorsque nous venons vers des responsables religieux éclairés, l’objectif est de recevoir une partie des bénédictions qui sont déversées sur la Côte d’Ivoire, afin que les Ivoiriens aient la paix des cœurs. J’ai demandé au bishop Daddy Schékina, de continuer de prier pour la Côte d’Ivoire. Je lui ai également demandé de prier pour le Président de la République Alassane Ouattara, afin que Dieu lui donne toujours cette énergie de diriger ce pays. Feu le président Félix Houphouët-Boigny l’a fait avec la bénédiction des guides religieux, nous souhaitons que le Président Alassane Ouattara continue de le fait encore et encore plus bien », a exhorté le chef de cabinet du Président de la République.
tout n’est pas que politique
Et d’ajouter que « ces bénédictions, cette force et cette énergie, ne peuvent venir que des responsables religieux. C’est donc avec beaucoup de joie que j’ai assisté à ce culte qui a vu des voix être élevées vers Dieu pour la paix en Côte d’Ivoire. Nous avons l’exemple du Ghana qui vient de finir une élection sans troubles. C’est la preuve que nous pouvons le faire en Côte d’Ivoire ». Et si son engagement pour une nation ivoirienne paisible à travers les prières ne faiblie, c’est parce que selon lui, « la dimension spirituelle et religieuse est au-dessus de tout ». Claude Sahy a insisté sur le fait que « tout n’est pas que politique ». C’est pourquoi a-t-il exhorté : « les guides religieux ont le devoir et la responsabilité d’accompagner les politiques pour qu’ils puissent avoir non seulement le bon ton, mais continuent d’éclairer et guider le peuple ivoirien ».
Manuel Zako
