Une annonce bouleversante qui a étonné plus d’un. La Confédération ivoirienne des syndicats libres Dignité a décidé d’en découdre avec le pouvoir en place en Côte d’Ivoire. En effet, son 1er responsable Bli Blé David a confié aux autres syndiqués qu’il a été mandaté depuis 1 an en Afrique du Sud puis en Argentine pour mener la forfaiture dans le pays.
On a été instruit depuis 2023
Proche de Mesmin Comoé, cadre du Parti des peuples africains (PPA-CI), Bli Blé David promet ‘’l’hécatombe ‘’ en 2025. Il a été on ne peut plus clair lors de la rencontre du samedi 30 novembre 2024 à Yamoussoukro. Une mission qui semble être bien ficelée puisqu’il donne un ultimatum avant d’entrer dans la phase active « Je vous le rappelle. Ce combat, ce n’est pas un combat qui est venu comme ça. Nous sommes en mission de l’international de l’éducation. On a été instruit depuis 2023. Quand nous sommes partis à Johannesburg, l’international de l’éducation section Afrique a demandé que les enseignants se battent pour rendre le métier d’enseignant incitatif. Quand nous sommes revenus, nous sommes partis à Buenos Aires, en Argentine, ils nous ont dit, menez le combat. Ce combat, tous les enseignants du monde entier doivent le mener. Et la Côte d’Ivoire, nous sommes aujourd’hui le porte flambeau en Afrique. Nous sommes dans notre rôle. Attendons mars. Attendons le 27 mars, si rien n’est fait, on verra », a-t-il notifié à ses camarades d’un ton sûr.
Non-respect des engagements de la centrale syndicale Dignité
En 2022, une trêve sociale a été signée entre l’Etat ivoirien et les centrales syndicales. Elle part de 2022 à 2027. Bli Blé David, signataire, avait salué l’acte au point de qualifier cette période « d’année fructueuse ». Grande fut la surprise de tous, du mot d’ordre de grevé donné par Dignité les 15, 16 et 17 octobre 2024, nonobstant les médiations menées par le ministère de l’Education nation et de l’alphabétisation.
Bema Bakayoko
