Société

Affaire une fillette de 8 ans à la Maca: Le procureur de la République dénonce la diffusion d'information fausse et menace

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Dans un témoignage sur son séjour carcéral, Mlle DIANA BLE, invitée de la Nouvelle Chaine Ivoirienne (NCI) a informé l'opinion de la présence d'une mineure de 8 ans incarcerée dans les geôles de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (Maca). Dans un communiqué on ne peut plus clair, le procureur de la République ADOU Richard Christophe tient a apporté un démenti formel aux propos de Diana qui avait séjourné auparavant à la Maca pour des faits de troubles à l'ordre public.

 Le 09 septembre 2021, au cours de l’émission Les femmes d’Ici, diffusée sur les antennes de La Nouvelle Chaine Ivoirienne (NCI), DIANA BLE, l’invitée, dans un témoignage sur son séjour carcéral, déclarait « J’ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la MACA. J’étais choquée. Je lui ai            demandé pourquoi elle était là, elle m’a dit qu’elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 F CFA ». Ces propos par la suite, étaient abondamment diffusés sur les réseaux sociaux, suscitant des commentaires en tout genre. Le Procureur de la République tient à indiquer que ces propos sont dénués de tout fondement et qu’aucun mineur de 08 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).  Il s’insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse, qui vise à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs. Mieux, le Procureur de la République précise que l’article 113 du Code Pénal, dispose que « les faits commis par un mineur de 10 ans, ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales. » Il fait savoir, en outre, que conformément à ses engagements internationaux, l’État de Côte d’Ivoire a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu’auteur, victime ou témoin. Il rappelle que la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi.

         Fait à Abidjan, le 13 septembre 2021

          Le Procureur de la République

         ADOU Richard Christophe

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