Afin de booster la filière palmier à huile, le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) a initié le Programme palmier à huile Ivoire. À travers ce PPI, il s’agit pour le gouvernement d’améliorer la productivité chez les petits producteurs, tout en œuvrant au développement de la chaîne des valeurs de la filière palmier à huile. À cet effet, ce programme a déjà permis de former 1500 jeunes Ivoiriens issus de 100 localités productrices de palmier à huile aux nouvelles techniques culturales devant conduire à une production durable et responsable.
Le message de Mamadou Touré aux jeunes
Ces jeunes ont pour mission de procéder, à leur tour, à l’encadrement de 30 000 producteurs afin de permettre la démultiplication de ces bonnes pratiques. Pour une insertion réussie des bénéficiaires dans le secteur agricole, ceux-ci ont également été formés à la gestion financière et mieux, aux valeurs civiques, dispensées à l’Académie des forces armées de Zambakro. À l’occasion de la cérémonie de lancement du PPI, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, s’est félicité de la mise en place de ce programme par le gouvernement. « Ces initiatives s’inscrivent dans la vision Côte d’Ivoire 2030 », a commencé par faire observer le ministre en charge de l’insertion des jeunes. Et Mamadou Touré d’assurer la jeunesse de l’assistance constante du gouvernement. « Vous êtes la priorité et l’avenir de ce pays. Le gouvernement ivoirien croit en votre potentiel et investit massivement dans votre réussite », leur a-t-il dit.
À sa suite, le Coordonnateur du PCCTET, Arthur Coulibaly, a indiqué que ce programme se veut une réponse au besoin de développement des petites exploitations de palmier à huile, communément appelées exploitations villageoises.
La Banque Mondiale satisfaite des premiers résultats
« Le programme Palmier Ivoire est né d'un constat que nous avons fait, c'était qu'il y avait un écart de productivité assez important entre les plantations gérées par les petits producteurs qu'on appelle les plantations villageoises et les plantations industrielles. Nous avons vu en cela un potentiel important pour apporter notre contribution aux efforts déjà existants pour améliorer la productivité dans les plantations villageoises. C’est dans ce sens que nous avons mis en place ce programme qui a été développé dans les grandes zones de production du palmier », a souligné Arthur Coulibaly, tout en précisant que ce programme est aligné sur les objectifs du PCCET.
Représentant la Banque Mondiale, qui finance le PPI, Rob Swinkels, Coordonnateur des programmes macroéconomiques, secteur privé et financier, gouvernance et pauvreté, s’est félicité des premiers résultats obtenus par le PPI, notamment la formation des 1500 jeunes agriculteurs. Le PPI, faut-il le rappeler, est mis en œuvre en collaboration avec l’entreprise Neper Ventures, laquelle était représentée par ses co-fondateurs Ange Pété et Issa Sidibé. « Ce projet a été conçu avec une grande dose de mécanisation, d’innovation. Pour attirer les jeunes, il faut simplifier le travail », a tenu à souligner le dernier cité.
Assane Niada