Le gouvernement est engagé dans une dynamique économique où la digitalisation et le numérique sont au cœur de la gouvernance. Après la pause de la première pierre en décembre 2023, les travaux du Data center national, d’un coût d’un peu plus de 36 milliards de FCFA, devraient être entamés à compter de ce jour pour une durée de 24 mois maximum.
«Ce projet vise à assurer le premier pilier de la stratégie de développement du numérique en Côte d’Ivoire. Le 21 décembre 2021, le gouvernement ivoirien a adopté la stratégie nationale de développement du numérique », a indiqué le ministre.
Dématérialisation des procédures administratives
Ce projet porté par la société américaine Cybastion est le fruit d’un partenariat entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis. C’est une infrastructure de pointe de niveau Tier 3 (certification) qui sera bâtie sur le site de l’Agence ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF), à Marcory-Anoumabo (Abidjan). Il sera donc conforme aux normes internationales les plus strictes en termes de haute disponibilité et de redondance.
Le Data Center national symbolise, selon le ministre, la quête de souveraineté numérique d’un pays, notamment la Côte d’Ivoire. « Il est conçu pour stimuler la dématérialisation des procédures administratives, servant ainsi à la modernisation de notre administration publique. En tant que catalyseur de l’innovation, ce Data Center servira, non seulement à héberger les données des entités administratives nationales, mais aussi à offrir des solutions de reprise après des sinistres et de continuité des activités, renforçant ainsi la résilience et la sécurité de nos systèmes d’information », poursuit le ministre Ibrahim Kalil.
Une capacité de stockage de plus de 2.200 térabits
L’ambassadrice s’est réjouie de l’excellente santé de partenariat qui existe entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire, avant de saluer ce projet porté sur « l’efficacité et l’innovation ». Elle a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir la Côte d’Ivoire afin de mettre en lumière le succès du pays et de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit reconnue partout comme une référence en matière de transformation numérique.
Avec une superficie de 20 000 m², il sera doté de 2 X 400 armoires (racks), d’une puissance énergétique de trois mégawatts et de capacité de stockage de plus de 2.200 térabits.
Joël Dally