Société

Destruction d’un collège Yopougon : La FESCI exige une solution pour une reprise des cours des élèves

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Sié Kambou au centre recommande qu’une solution soit trouvée pour une reprise des cours des élèves du collège (Ph EF)
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Le collège Cha Heleine dans la commune de Yopougon gesco a été détruit dans le cadre des déguerpissements des zones à risques initiée par le ministre gouvernement du district autonome d’Abidjan. La fédération scolaire et estudiantine de Côte d’Ivoire (FESCI) s’inquiète du sort des élèves dudit établissement.

Lors d’une conférence de presse animée par le Secrétaire général de cette organisation le dimanche 25 février 2024, il a annoncé au siège de l’organisation un ensemble d’actions afin qu’une solution soit trouvée pour ces élèves.  Plus de 1880  élèves de cet établissement  n’ont pas encore regagné les salles de classe. La FESCI trouve cette situation déplorable.  Elle entend pour ce faire tout mettre en œuvre afin qu’une solution de reprise du chemin de l’école soit trouvée pour les concernés. Sié Kambou, secrétaire général du syndicat des élèves et étudiants prévoit l’organisation de deux sit-in. le premier est prévu pour le mardi 27 février au district d’Abidjan dans la commune du plateau et le second prévu le mercredi 28 à la mairie de Yopougon.

On ne peut pas jouer avec la formation, avec l’éducation parce que c’est un droit fondamental.

Pour Sié Kambou, il faut des solutions pour les élèves ou étudiants dont les établissements seront démolis dans le cadre de cette opération de déguerpissement : « J’ai l’impression que les gens pensent que c’est un jeu. On ne peut pas jouer avec la formation, avec l’éducation parce que c’est un droit fondamental.  Nous exigeons que quel que soit les raisons qui pousseraient les autorités à démolir les bâtiments sur un espace, la seule chose qui doit être prise en compte, ce sont les solutions pour les élèves ou les étudiants en cours d’année scolaire ».

L’école est devenue un lieu de business pour certaines autorités

Poursuivant, le premier responsable de la FESCI a dénoncé une mauvaise politique autour de l’école : « Si on doit casser une école déjà reconnue par l’état, il faut des mesures palliatives pour permettre la continuité des cours. Notre intelligence ne nous permet pas de voir nos amis rester à la maison, ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas l’accepter. Nos amis sont exposés au spectre d’abandon des cours avec des conséquences. Notre organisation lance un appel de solidarité aux élèves victimes », a-t-il dénoncé puis d’ajouter : «  Il y a trop de désordre à l’école. L’école est devenue un lieu de business pour certaines autorités, on ne peut pas l’accepter.  Nous restons très ouverts au dialogue, mais pas n’importe lequel, nous restons ouverts pour des solutions concrètes pour la reprise effective des cours pour ces élèves. Nous n’allons pas accepter que qui que ce soit joue avec l’éducation de la jeunesse ivoirienne ».

Ernest Famin

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