Répartis dans 551 centres sur l’ensemble du territoire national, ils sont 346 910 candidats dont 164 830 filles et 182 080 garçons qui composent aux épreuves écrites du baccalauréat 2023. Lors de sa visite pour le lancement des épreuves dans les centres d’examen du Lycée moderne d’Anyama, dépendant de la DREN Abidjan 4, la ministre Mariatou Koné s’est réjouie pour les efforts consentis dans la lutte contre la fraude. Pareil pour Abobo.
« Les cas de fraude diminuent. Nous souhaitons la tolérance 0 pour la Côte d'Ivoire et nous espérons que pour cette année, le taux, en tout cas pour les fraudes, puisse encore diminuer davantage pour ne pas que nous soyons contraints de prendre d’autres mesures drastiques. Que chacun soit libre avec sa conscience. Considérant que c'est la vidéo de Dieu qui nous regarde et travaillons sans tricherie », a fortement conseillé la ministre. Puis d’ajouter : « Nous avons commencé le lancement des épreuves dans un centre où il n'y a que des candidats libres. Nous sommes venus encourager le personnel d'encadrement, les surveillants, les candidats, etc., afin qu'il n'y ait aucun cas de fraude. Nous avons renforcé les moyens des personnels d'encadrement. Nous encourageons tous ceux qui aident le gouvernement à crédibiliser les diplômes de Côte d'Ivoire. Nous encourageons aussi tous ceux qui soutiennent le gouvernement à valoriser nos diplômes », a précisé Mariatou Koné.
Aussi a-t-elle encouragé la communauté éducative à participer au rayonnement de la Côte d'Ivoire. « Nous redoublons d'efforts en termes de sécurisation des examens. Vous avez vu qu'il y a la vidéo-surveillance et la police scientifique qui nous accompagnent. Nous avons des traceurs de signaux. Nous avons des surveillants dont nous avons renforcé les moyens de détection de la fraude », a-t-elle indiqué. Mariatou Koné a profité de ce lancement pour visiter également des salles de composition et la salle de vidéo-surveillance installée dans les centres d'examen du Lycée moderne d'Anyama.
Ernest Famin