Société

Gagnoa/ Projet de développement des chaines de valeurs vivrières: Un atelier organisé pour mieux saisir les financements

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le corps préfectoral a pris une part active à l’atelier. (Photo : LZ)
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Dans un futur proche, les productions du maraîcher, du manioc et de l’aquaculture, connaîtront une amélioration significative grâce à un appui budgétaire de 153 milliards de la Banque mondiale.

Cela, pour garantir au peuple ivoirien, une sécurité alimentaire. C’est le pari que veulent gagner la Côte d’Ivoire et l’institution internationale. Elles ont décidé d’unir leurs forces pour booster la production des cultures vivrières qui sont prometteuses. « Selon les données de la Banque mondiale, le secteur agricole en Côte d’Ivoire contribue à hauteur de 21% du PIB et se présente comme une grande pourvoyeuse d’emplois qui, hélas, traine encore à amorcer son envol. C’est dans l’optique de répondre à ce défi que l’État a signé avec cette banque mondiale, un accord de financement en vue de la mise en œuvre du projet de développement des chaines de valeurs vivrières (PDC2V)», a déclaré Lancina Fofana, le préfet du département de Gagnoa. C’était jeudi dernier à la faveur de l’atelier de sensibilisation et de formation des autorités régionales, sur le fonds à coûts partagés et les modalités de soumission des propositions de financement. A travers ce projet, dira le préfet, le gouvernement veut procéder à la transformation structurelle du sous-secteur du vivrier afin de garantir à tout citoyen, un accès aux produits vivriers tant en qualité qu’en quantité.

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À en croire le formateur Mahamane Ouattara, responsable technique des opérations au sein du projet, le choix de ces cultures vivrières repose sur une étude qui a révélé qu’elles occupent les premiers rangs au niveau des classements des cultures non pérennes. «Si on s’appuie sur ces cultures, on aura une valeur ajoutée assez rapide et on contribuera à améliorer les revenus et créer des emplois», a indiqué le formateur. Le directeur régional de l’agriculture du Gôh a situé l’enjeu de l’aquaculture et du manioc dans le quotidien des Ivoiriens. «On veut développer l’aquaculture pour freiner un peu l’importation des poissons. Par exemple, les carpes que nous consommons, viennent pour la plupart de la Chine. Aujourd’hui, l’attieké est rentré dans l’alimentation de tout le monde. C’est ce qui explique le choix du manioc et de l’aquaculture parmi ces trois cultures sélectionnées. Mieux, nous avons la terre. Il faut donc exploiter les potentialités de nos régions», a soutenu Layon Philbert. Le projet prend en compte le financement des acteurs du vivrier à une certaine hauteur. Par exemple, 90% pour les femmes, car elles sont les plus nombreuses dans ce secteur d’activité. Débuté en 2021, le PDC2V prendra fin en 2027. Sont concernés par le projet, 7 agropoles, situés sur l’étendue du territoire national.

Lyne Zahui à Gagnoa  

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