Pour cette édition, les journalistes-candidats devront produire un dossier et un reportage autour des thématiques suivantes : les conséquences liées à la consommation du tabac, la chicha, les e-cigarettes, la vulgarisation de la loi anti-tabac et des décrets relatifs à l'interdiction de fumer dans les lieux publics et la dénonciation des stratégies d'ingérence de l'industrie du tabac dans la lutte. Les journalistes qui veulent participer au concours ont jusqu’au 18 août 2023 comme date butoir pour le dépôt de leurs productions.
Une précision de taille à relever : selon le président du Recltasu, Dimitri Agoutsi, seuls les journalistes détenteurs de la carte d'identité de journaliste professionnel (CIJP) en période de validité exerçant dans une rédaction et n'ayant pas d'accointance avec les industriels du tabac peuvent prendre part à ce concours. Le représentant du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, parrain, a donné des assurances quant au financement du concours en ces termes : « Le Ministre de la Santé, Pierre N'Gou Dimba ne ménagera aucun effort pour accompagner les hommes de médias dans cette lutte conformément à l'article 12 de la Convention cadre de l'OMS pour la lutte anti-tabac.
La communication est un levier important dans cette lutte. Nous invitons donc les journalistes à prendre pleinement leur place dans ce combat de santé publique ». L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a aussi affirmé par le truchement de son représentant être disposée à accompagner le Recltasu dans le cadre de ce projet. « Nous continuerons à soutenir ce projet et à parrainer le Prix de la meilleure production radiophonique », a déclaré Koné Souleymane, point focal de la lutte anti-tabac à l’OMS Côte d'Ivoire, représentant l’instance mondiale de la santé en Côte d’Ivoire.
Aristide Otré
