Aujourd’hui, il est rare de ne pas voir, dans un coin de la rue, un écoulement des eaux usées, au grand dam des habitants qui s’en accommodent, au fil du temps, pour avoir été habitués à vivre dans de telles conditions. Ainsi, dans presque toutes les rues des communes d’Abidjan, les eaux usées qui coulent, chaque jour, font ménage avec ces populations qui paient pourtant des taxes communales et une taxe assainissement prélevée directement sur leur facture d’électricité, devant servir à améliorer l’environnement dans lequel elles ne désirent que vivre dans de meilleures conditions. Dommage ! Cette situation n’est pas sans conséquences. Les eaux usées qui ressortent des regards bouchés, sont de véritables facteurs d’insalubrité avec son corolaire d’odeurs nauséabondes, suscitant par endroits et par moments, du dégoût, sans compter les maladies auxquelles les habitants pourraient être exposés. C’est donc le lieu d’interpeller d’une part, les populations elles-mêmes dont les responsabilités sont parfois engagées dans ce fait, et d’une part, les autorités municipales et même ministérielles. La construction d’un pays développé, émergent, est un projet qui se réalise sur tous les plans de la vie des citoyens. Il est alors important et même urgent, de mener des actions adéquates pour mettre fin à l’écoulement abondant des eaux usées dans les rues d’Abidjan, qui est loin de faire honneur à la Côte d’Ivoire Solidaire que nous voulons tous bâtir.
