Les populations de Kouto sont fières de leur préfecture qui a désormais des préaux. La remise officielle des ces préaux a eu lieu le lundi dernier en présence de Gnamou Angoran Brice Pierre, préfet du département.
Pour le gouverneur de la localité, l’acte posé par l’opérateur économique Yamoussa Coulibaly revêt un caractère citoyen qui est à saluer et encourager. Désormais, son administration a changé de visage.
‹‹ Ceux qui ont eu l'occasion de se rendre à la préfecture ont pu constater qu'il a construit, avec ses moyens, un parking couvert que nous allons inaugurer tout à l'heure. C'est le premier acte véritable que Chim-inter a posé à la préfecture. Par le passé quand on arrivait ici, tous les véhicules et les engins à deux roues étaient au soleil. Aujourd'hui, il y a des abris et ça embellit le cadre. Quand le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité est arrivé chez nous pour une visite, cela ne lui a pas échappé. Il nous a demandé qui avait réalisé le parking. Nous lui avons répondu que c'était un opérateur économique et il a dit que cela était bien. Cela veut dire que ce que le PDG de Chim-inter a fait ici va droit au coeur de tout le monde››, s’est réjoui le préfet dans son adresse aux populations lors de la cérémonie de lancement de la boucherie de Kouto qui a précédé la cérémonie de remise officielle des préaux.
Peu avant la cérémonie de remise officielle des préaux, les travaux de réhabilitation de la boucherie du département ont été lancés. Les travaux de réhabilitation sont encore à l’actif du PDG de Chim-inter. Il a été sollicité par le préfet Gnamou Angoran Brice Pierre, qui avait ordonné la fermeture de la boucherie parce qu’elle ne répondait pas aux normes sanitaires.
Avec les travaux qui ont démarré, la boucherie de la localité va répondre aux exigences d’une boucherie moderne. Ce qui réjouit à plus d’un titre le représentant du chef de l’Etat dans le département.
Selon lui, cet accompagnement de Challenge Immobilier International (Chim-inter), revêt un caractère social mais tout en étant un catalyseur du progrès. ‹‹ C'est un acte social qu'il pose mais c'est également un acte de développement. Ensemble, nous le remercions. Cela doit encourager d'autres bonnes volontés à répondre à nos appels››, a-t-il ajouté avant d'expliquer les raisons qui l'ont amené à fermer la boucherie. ‹‹ La viande est une denrée très sensible. Elle doit se commercialiser dans des conditions d’hygiène parfaite. Les nuits, ce sont les chats, les chiens, les souris et les cafards qui prennent d’assaut le reste des viandes sur les étagères parce que notre boucherie n’avait pas de portes ni de fenêtres. Quand les conditions de vente et d'hygiène ne sont pas réunies, les populations peuvent être victimes d’une maladie.
En ma qualité de premier responsable du département, il fallait que je prenne cette décision pour que les choses changent et pour protéger mes administrés››, a-t-il précisé.
Pour sa part, Yamoussa Coulibaly, interrogé sur les mobiles des actes de développement qu’il pose dans le département, il a rassuré qu’ils n’obéissent à aucune logique politique, mais essentiellement de développement. ‹‹Je n’ai pas le temps de faire la politique. Je cours à travers le monde pour contribuer au développement de mon pays. Opérateur économique, je prends 40 à 50 % de mon temps pour me battre pour le développement de mon pays. Il s’agit d’une entreprise citoyenne››, a-t-il rassuré.
EF