« La preuve de l’enrôlement à la Couverture Maladie Universelle, à savoir la carte d’assuré de la Couverture Maladie Universelle délivrée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, à défaut, le récépissé d’enrôlement ou l’attestation de droit délivré par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, doit être présentée pour plusieurs opérations », a déclaré Amadou Coulibaly.
À en croire le ministre de la Communication et de l'Économie numérique, la preuve de l’enrôlement à la CMU doit être présentée pour les opérations de retrait du passeport et du permis de conduire, de l’inscription aux examens et concours d’entrée à la Fonction Publique, à la Police, à la Gendarmerie et dans l’Armée, de l’inscription des étudiants dans les universités et grandes écoles publiques et privées, de l’inscription des élèves âgés de plus de 16 ans dans les lycées, collèges et établissements d’enseignement technique et professionnel publics et privés ; du recrutement dans le secteur public et parapublic, du recrutement dans le secteur privé, de l’accès aux programmes sociaux financés par l’État, de l’accès aux programmes de soutien à l’emploi et aux activités génératrices de revenus financés par l’État de Côte d’Ivoire.
Selon lui, cette mesure vise à garantir le déploiement complet du système obligatoire de couverture du risque maladie qu’organise la CMU, au profit des populations vivant en Côte d’Ivoire.
Ce décret, pris conformément à la loi du 24 mars 2014 instituant la CMU, assujettit l’accès à certains services de l’État, aux emplois publics et aux emplois du secteur privé, à la production de la preuve de l’enrôlement à la CMU.
Rappelant que c’est environ 3.5 millions de personnes qui ont été enrôlées à ce jour pour 2 millions de personnes qui paient leurs cotisations de la CMU, le porte-parole du gouvernement a invité les populations à s’y impliquer davantage.
Le lancement officiel de la phase expérimentale de la Couverture Maladie Universelle (CMU) a eu lieu le mardi 25 avril 2017.