« On a privilégié cette procédure au détriment de notre programme de descente sur le terrain pour dénoncer la présence de ces fers de mauvaise qualité chez les revendeurs. Pour nous, l’environnement sociopolitique n’est pas favorable pour une telle initiative. C’est pourquoi, nous avons choisi la voie de la justice. Effectivement, sur les 13 sociétés assignées devant le juge des référés, il y a deux sociétés ; les Aciéries de Côte d’Ivoire et Sotaci, qui nous ont produit des attestations de conformité en cours de validité et des fers estampillés. Les autres sociétés devaient venir produire ces éléments. Parmi elles, certaines nous ont demandé de présenter certaines pièces, c’est-à-dire les documents attestant de notre existence légale. (…) On espère que le juge va tenir compte des nouveaux éléments pour communiquer au parquet, pour que le procureur fasse une nouvelle réquisition », a-t-il communiqué.
Le président du CVCI a indiqué détenir des éléments qui permettent de juger de la qualité de la décision qui va tomber.
« Sur les 13 sociétés qui ont été envoyées devant le juge, il devait constater qu’il y en a 9 au moins qui travaillent dans la clandestinité. Et à partir de ce moment-là, il devrait prendre une décision. Les faits sont devant le juge. La prolifération et la vente de fers à béton ont fait énormément de victimes en Côte d’Ivoire, victimes sur la qualité, victimes dans des bâtiments qui se sont effondrés. Il faut que cela s’arrête. Et puis, il y a une loi qui encadre ces choses. La loi est là, les faits sont là devant le juge. C’est à la justice de prendre ses responsabilités et agir en appliquant la loi. »