La COP 15 qui se tient en Côte d’Ivoire sonne comme l’alerte pour plusieurs pays de réfléchir à des stratégies nationales pour résoudre l’équation de la désertification. C’est tout le sens du Business forum sur la finance verte qui s’est tenu ce mardi 10 mai 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire. C’était à l’initiative de Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. Il s’agit pour le ministre Souleymane Diarrassouba, à travers cette rencontre, de réfléchir à trouver des mécanismes pour impliquer au mieux, le secteur privé dans la mobilisation des ressources de la finance verte pour le développement de la Côte d’Ivoire. « Au-delà du PND 2021-2025, le secteur privé accompagne aussi l’État de Côte d’Ivoire dans la réalisation de projets économiques majeurs et l’une des opportunités de financements qui s’offre à lui, reste incontestablement la finance verte. C’est pourquoi, en organisant ce Business Forum, mon département et le secteur privé ivoirien voudraient d’une part, identifier les faiblesses et les besoins en renforcement de capacités des acteurs nationaux, tant du secteur public que du secteur privé (Gouvernement et ses démembrements, associations et fédérations, banques, multinationales, ETI, PME, Start up, etc.) en matière de finance climatique, et d’autre part, définir des actions qui peuvent exercer un effet de levier, mobiliser des fonds concessionnels et privés de manière efficace, de sorte à limiter les risques dans les interventions du secteur privé », a indiqué le ministre.
À en croire Souleymane Diarrassouba, la communauté internationale exige de nouveaux modèles de développement qui tiennent compte de plusieurs critères tels que le développement durable et l’économie verte. « Dans ce sens, la communauté internationale recommande l’adoption de nouveaux modèles de développement que sont, notamment le développement durable, l’économie verte et l’économie circulaire. Il est également proposé à tous les acteurs du développement de s’engager dans le processus de transformation des économies vers des modèles sobres en carbone et en ressources naturelles ».
Poursuivant, le ministre a relevé que la part du secteur privé dans la mobilisation des ressources dans le PND est très considérable : « En Côte d’Ivoire, le Plan National de Développement (PND 2021-2025), d’un montant de 59 000 milliards FCFA, prévoit de renforcer la compétitivité de l’économie et de soutenir le développement durable à travers son Pilier 5 intitulé : « Développement régional équilibré, préservation de l’environnement et lutte contre le changement climatique ». Avec une contribution d’environ 75% attendue du secteur privé dans la mise en œuvre de ce Plan, la mobilisation des capacités, de l'expertise et des investissements de ce secteur dans les projets climatiques, est plus que nécessaire ».
Ernest Famin