Ouverts depuis le 19 juillet dernier, les travaux des états généraux de l’éducation nationale sont en cours de validation. Hier, lundi 11 avril 2022, à l’hôtel Sofitel d’Abidjan-Cocody, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a insisté sur l’importance de ces travaux pour améliorer l’école en Côte d’Ivoire.
Mariatou Koné s’est félicitée de l’aboutissement des travaux des états généraux de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (EGENA). Ce lundi 11 avril 2022, à la cérémonie officielle d’ouverture de la validation des EGENA, à Abidjan, elle a insisté sur le caractère collectif des travaux entrepris depuis le 19 juillet 2021, date de début des travaux. « Depuis cette date jusqu’à ce jour, plusieurs étapes ont été franchies. Les campagnes d’informations et de sensibilisation des populations sur l’ensemble du territoire national ; les concertations régionales ; les concertations de districts ; la création de la plateforme digitale ; les concertations thématiques ; l’élaboration de la synthèse des travaux ; la validation du rapport de synthèse par le comité scientifique et la présentation du rapport de synthèse par le comité de pilotage sont les étapes importantes qui ont permis de toucher du doigt, les problèmes du secteur », a-t-elle retracé.
Aboutir à des changements profonds
Rappelant que ces assises, dans leurs objectifs, épousent la vision du président de la République relative à « Une Côte d’Ivoire solidaire centrée sur l’Homme », Mariatou Koné n’a pas manqué d’insister sur « l’Ecole obligatoire » prônée par le Président Alassane Ouattara.
Mariatou Koné a ensuite révélé le programme des travaux de validation. Selon elle, de façon spécifique, pendant ces journées des travaux de validation des états généraux, il s’agira de présenter aux participants, les résultats de l’ensemble des travaux, de discuter les résultats de recueillir les avis, les recommandations et propositions des participants et de valider le document final. « Il est attendu de ces travaux, des propositions d’actions fortes à même d’aboutir à des changements profonds dans le système éducatif. Nous devrons ensemble imaginer de nouveau, les défis de l’éducation nationale et offrir à nos enfants, des outils pour se réaliser eux-mêmes et hisser la Côte d’Ivoire au rang des nations dont l’efficacité externe et interne du système éducatif est mondialement connue ».
Pour finir, la ministre a tenu à mettre tous les acteurs du système éducatif face à leur responsabilité : « L’éducation est un droit pour chaque enfant, un devoir pour chaque parent, une obligation pour toute la communauté. Il est de notre responsabilité commune d’assurer une éducation de qualité à tous nos enfants, car l’éducation reste le seul moyen qui permet de doter nos enfants de compétences nécessaires pour s’affirmer, pour s’épanouir dans un monde de plus en plus exigeant et compétitif en matière d’employabilité ». Présent à la cérémonie, le Premier ministre a invité toute la nation ivoirienne à s’impliquer dans l’amélioration du système éducatif ivoirien. « Il s’agit d’inviter la nation toute entière au chevet de notre système éducatif pour partager les enjeux, et pour ensemble, trouver les solutions et lui insuffler une vitalité nouvelle en phase avec les défis de notre éducation nationale », a indiqué le Premier ministre Patrick Achi.
Une affaire de tous
À l’en croire, les états généraux de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation ont pour objectif premier de co-construire un pacte social durable en faveur de l’Ecole ivoirienne centré sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. Pour lui, les concertations qui ont marqué le déroulement de ces états généraux doivent permettre de former une école ivoirienne performante, enracinée dans les valeurs de la République.
Félicitant la ministre Mariatou Koné pour l’initiative et le bon déroulement des états généraux, le Premier ministre a invité tous les acteurs du système éducatif à s’impliquer encore plus dans les travaux de validation des états généraux qui se tiendront sur trois jours.
Roxane Ouattara
