Société

Gagnoa/Hôpital général : Le taux de mortalité en baisse

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Les performances de l'hôpital général de Gagnoa ont été dévoilées ce vendredi à l'occasion de la cérémonie de récompenses des meilleurs agents.

 

 

11 prix au total ont été distribués aux personnels pour les encourager dans l'effort. Le super prix du meilleur cadre supérieur de la santé est revenu au Dr Yao Kouakou Adolphe, par ailleurs, directeur de l'hôpital général de Gagnoa. Ses collaborateurs ont reconnu ses qualités managériales qui ont permis, non seulement d'accroître le taux de fréquentation de l'hôpital, mais surtout de faire chuter le taux de mortalité, singulièrement, chez les nouveau-nés prématurés. Le secret de cette chute du taux de mortalité chez les nourrissons est la mise en service de l'unité de soins mère-kangourou. C'est une technique, explique le directeur de l'hôpital, qui consiste pour la mère de porter son bébé prématuré dans la poitrine pour lui faire bénéficier de la chaleur maternelle. « Les enfants prématurés sont mis en couveuse. Ce qui déshumanise. Au contraire, le système mère-kangourou resserre les liens entre le bébé et sa génitrice », a mentionné le premier responsable de l'hôpital général. Il s'est voulu reconnaissant au professeur Kouadio Vincent, chef de service pédiatrie au CHU de Bouaké. En effet, c'est ce dernier qui a formé les agents de santé de l'hôpital de Gagnoa sur le procédé mère-kangourou. À cet effet, le professeur a été distingué, tout comme les meilleurs agents parmi les infirmiers, sages-femmes, aides-soignantes, personnel administratif, etc. « Nous avons décidé de motiver nos collaborateurs en organisant un prix d'excellence à l'image du président de la République qui, chaque année, récompense les meilleurs agents de l’État », a justifié Dr Yao Kouakou Adolphe, le sens de la cérémonie qui était parrainée par Aimée Zebeyoux, conseillère spéciale du chef de l'État. Le directeur de l'hôpital regrette que ce beau tableau que présente son service, soit terni par quelques difficultés. « Depuis deux ans, notre scanner est tombé en panne. Il faut le remplacer par un nouveau de 64 barrettes », a plaidé le directeur de l'hôpital. Il reste convaincu que le ministre de la santé aura une oreille attentive à cette préoccupation.

 

Lyne Zahui à Gagnoa

 

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