La surdité ou la perte de l'acuité auditive est la diminution de la capacité à percevoir les sons. C’est la perte partielle ou totale de l’audition. Il existe deux types de surdité en fonction de la topographie, à savoir la surdité de transmission, si le problème se situe au niveau de l’oreille externe et/ou de l’oreille moyenne et la surdité de perception, si la maladie se trouve au niveau de l’oreille interne ou du nerf auditif. C’est un problème de santé publique. Au plan mondial, les chiffres de cette pathologie inquiètent à plus d’un titre. En effet, selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 466 millions de personnes souffrent de cette pathologie, dont 34 millions d’enfants.
Le signe est la diminution de l’audition appelée aussi l’hypoacousie, qui peut s’accompagner d’acouphènes que sont les bourdonnements d’oreille, de douleur de l’oreille appelée aussi otalgie, d’écoulement d’oreille appelé otorrhée. La diminution de l’audition peut se manifester par un retard de l’installation de la parole chez l’enfant et chez l’adulte, c’est l’augmentation de l’intensité des sons, et le fait de faire répéter l’interlocuteur.
Sanogo Yédé, Directeur exécutif de l’ONG « Société sans barrière » est une victime de cette pathologie. Il a perdu l’ouïe à 14 ans, suite à la méningite, selon son témoignage qu’il a livré à L’Avenir : « contrairement à ceux qui ont reçu des paires de gifle ou qui ont nettoyé dans les oreilles avec des objets pointus, moi, je suis devenu sourd lorsqu'en fin d'année, à la veille de mon examen de CEPE, je suis tombé malade. Nous avions traité le palu, alors qu’il s'agissait d'un cas de méningite qui m'a fait perdre l'ouïe à l'âge de 14ans ».