De l’avis du président de la CEI, il est important de s’inscrire sur la liste électorale, parce que c’est ce qui confère au citoyen, la qualité d’électeur. Autrement dit, il ne s'agit pas pour l’heure de chercher celui qu’on veut voter, mais plutôt à avoir la qualité d'électeur. Raison pour laquelle, il invite les citoyens, singulièrement les nouveaux-majeurs, à se rendre dans les centres pour se faire enrôler. « (… ) Les jeunes ayant entre 18 et 24 ans sont les plus nombreux, ayant la qualité d'ivoirien et d'électeur, mais qu'on ne retrouve pas sur la liste électorale. Nous demandons à tous les jeunes, partout où ils sont, dans les établissements publics, secondaires, privés et même dans les universités, de venir visiter nos centres d'enrôlement », a-t-il invité. Estimant qu’ils ont encore du temps pour le faire. « On n'a fait qu'une semaine. Il y a encore près de 13 ou 15 jours pour venir s’inscrire sur la liste électorale ».
« Nous allons atteindre notre vitesse de croisière »
Faisant le bilan de la visite, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a noté une affluence moyenne. Selon les retours qui lui ont été faits par les agents enrôleurs, les pétitionnaires ou les requérants viennent très souvent dans l'après-midi et le dimanche après le culte. Selon lui, l'affluence va monter progressivement. « (… ) On ne peut pas se plaindre, parce qu'il y a quand même du monde », mentionne-t-il.
254 000 pétitionnaires enregistrés en une semaine
Le bilan de la RLE en une semaine d’activité, indique un total de 254 000 pétitionnaires, au nombre desquels figurent 113 000 nouveaux-majeurs (soit 56%) et 86 511 anciens électeurs, venus mettre à jour, leurs données personnelles (43%). « Nous devons continuer la sensibilisation pour que tous ceux qui remplissent les conditions se présentent dans les centres pour se faire enrôler », soutient le président de la CEI.
Pour finir, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a remercié les partis politiques, la société civile pour leur dévouement et les messages qu'ils ont lancés à l'endroit de la population. De même que les chefs d'établissement pour la mise à disposition de sites, permettant aux agents recenseurs de mener l’opération d’enrôlement en toute quiétude, sans gêner le cours normal de l'enseignement dans les écoles.
Aristide Otré