« Maintien illégal d’un parti politique » et « trouble à l’ordre public » sont les deux chefs d’accusation à l’encontre de Kando Soumahoro.
La justice a ordonné en 2021 la dissolution de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement d’opposition de l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro. Le 9 août 2024, Kando Soumahoro a pris part, au nom de GPS, à une réunion de l’opposition au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui avait donné lieu à une déclaration commune.
Ce mouvement politique est au cœur d’une bataille juridique depuis le 23 juin 2021, date de la condamnation par contumace à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » de Guillaume Soro et de 19 de ses co-prévenus par le tribunal criminel.
Quelques jours après la condamnation, le 16 août 2024 à deux ans de prison ferme par le Pôle pénitentiaire d'Abidjan (PPA), de Mamadou Traoré, l’un des partisans de cette formation, Kando Soumahoro se prendra 24 mois ferme et 12 mois de sursis.
Joël DALLY