Abidjan, le samedi 14 août 2021 (lavenir.ci) - La sortie du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan suite à celle du président Laurent Gbagbo suscite divers commentaires en ce moment. Chez les partisans de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, la réplique de son Premier ministre est un affront qu’ils ne peuvent tolérer. L’un d’entre eux qui n’est autre que Michel Gbagbo, député de Yopougon, fils de Laurent Gbagbo a violement répondu à Affi N’Guessan. Lavenir.ci vous livre l’intégralité de son commentaire sur sa page facebook.
AFFI N'GUESSAN DEPUIS SON SIÈGE S'ADRESSE À LAURENT GBAGBO:
« La plupart des présidents refusent de partir du pouvoir, ils s’accrochent. Gbagbo même s’est accroché au pouvoir en 2010. Il accepté que ses partisans fuient le pays ou soient arrêtés, tout ceci parce qu’il voulait s’accrocher au pouvoir. Donc si moi je propose à Gbagbo d’être président et moi son vice-président c’est à dessein. Ce n’est pas pour m’accrocher au pouvoir . C’est pour l’unité du parti. J’avais voulu mettre ensemble ses partisans et les miens pour former un ? Sinon moi, J’ai dépassé le poste de président du Fpi, je vise le poste de président de la République. Ce n’était pas du chantage, ce n’était pas pour l’emmerder. Imaginez un instant que Gbagbo soit président du Fpi et Affi n’est pas dans l’organigramme, regardez ce que ça fera. C’est à tout ça, j’ai pensé c’est pourquoi j'ai fait cette proposition (...)
Depuis 1986, j'ai servi le FPI . Moralement, intellectuellement, physiquement et financièrement. De toutes les activités que j'ai effectuées jusqu'en 2000 dans les missions et les implantations, c'était sur fonds propres. Je n'ai reçu l'argent de personne. Le FPI était en manque de moyens. Du haut de mes convictions, j'ai mis à profit ma condition sociale. Le PRÉSIDENT GBAGBO, nous l'avons fait. Ensuite, il nous a fait. (...)
Dès notre accession au pouvoir, il a décidé de fragiliser le PARTI en le mettant hors du débat démocratique en interne et en concentrant le POUVOIR sur sa PERSONNE. Dès l'éclatement de la RÉBELLION, il a créé le CNRD. En 2010, il a mis LMP en place. Et le FPI était déjà ÉCARTÉ de la POLITIQUE ÉLECTORALE. (...)
On a voulu faire croire que j'ai signé un DEAL avec le POUVOIR OUATTARA parce que j'allais dans le sens du DIALOGUE et de la négociation pour ATTÉNUER les DIFFICULTÉS auxquelles étaient confrontés le PARTI et ses MILITANTS. Des BOYCOTTS tout azimut pour me COMBATTRE. On a fait croire que j'ai rencontré seul le PRÉSIDENT FRANÇAIS HOLLANDE, alors qu'y étaient présents DANON DJÉDJÉ et MICHEL GBAGBO. (...)
Le Président GBAGBO part. Il part pour créer un PARTI TAILLÉE à sa MESURE pour servir L'IDOLÂTRIE et le CULTE de la personnalité. Il nous dit ainsi de faire le choix entre L'AUTOCRATIE et la DÉMOCRATIE, entre le PASSÉ et L'AVENIR.»
Mon commentaire : Il hurle comme une hyène agonisante
