La conférence a réuni des présidents et des juges de Cours suprêmes nationales francophones, ainsi que des professeurs d’université. Parmi les participants de renom figuraient Laurent Fabius, Président du Conseil constitutionnel français, et Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Durant ces trois jours de débats, Chantal Nanaba Camara, accompagnée du conseiller Sébastien Yédoh Lath, a échangé avec ses homologues sur les bonnes pratiques et les défis contemporains liés à la protection de la liberté d’expression. Cette rencontre visait à consolider les bases d’une justice constitutionnelle qui défend et promeut les droits des citoyens dans l’espace francophone.
En marge des discussions, Chantal Nanaba Camara a eu plusieurs entretiens bilatéraux avec Laurent Fabius, Président du Conseil constitutionnel français, Badio Camara, Président de l’ACCF, Louise Mushikiwabo, ainsi que les chefs des délégations libanaise, togolaise et comorienne.
Créée en 1997 à l’initiative du Conseil constitutionnel français, l’ACCF a pour mission de renforcer les liens entre ses membres et de promouvoir l’État de droit. Aujourd’hui, l’association regroupe cinquante Cours constitutionnelles et institutions équivalentes d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Son siège est situé au Conseil constitutionnel français, qui héberge également son secrétariat général.
Cette conférence marque une étape clé dans le dialogue entre les cours suprêmes francophones, en prélude au Sommet de la Francophonie prévu le 5 octobre prochain à Paris. Ce sommet, organisé par l’OIF, rassemblera les chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, renforçant ainsi les liens et la coopération au sein de la Francophonie.
Yacouba DOUMBIA
Source : Sercom
