Nichée à plus de 600 kilomètres de la vibrante Abidjan, Korhogo, avec son aura mystique et ses racines profondes dans l'histoire ivoirienne, émerge comme une ville renaissante. Je vous plonge dans le cœur battant de Korhogo, où le modernisme embrasse la tradition.
Le voyage vers Korhogo s'est métamorphosé en une expérience agréable et rapide grâce à la réhabilitation de la route de Kanawolo par le gouvernement du président Alassane Ouattara. Jadis un parcours périlleux, cette porte d'entrée à la ville est désormais un ruban de bitume qui déroule le tapis rouge en moins de 30 minutes sur 82 km.
À l'aube de la ville, le stade Amadou Gon Coulibaly se dresse, tel un monument à la modernité, bordé par un boulevard d'une beauté sans pareille. La ville elle-même, avec ses artères principales nouvellement pavées, offre un voyage fluide et plaisant, de l'entrée majestueuse jusqu'au palais de justice.
Le coeur de Korhogo bat au rythme des rénovations comme celle de la mairie, et s'illumine la nuit venue grâce aux lumières féeriques d'un parc d'attractions rivalisant avec Abidjan. Les habitants de Korhogo, fiers de leur ville, viennent y capturer des moments inoubliables.
La transformation urbaine est palpable, avec la voie devant la BCEAO et l'élégante avenue William Tolbert au quartier Air France et Soba, qui s'habillent de guirlandes orientales. La vie nocturne est en effervescence, les restaurants et bars affichant souvent complet.
En termes de transport, Korhogo a fait un bond en avant avec l'introduction de bus et du service Yango, facilitant la mobilité urbaine. Les bâtiments publics ont été rafraîchis et de nouvelles routes construites, favorisant l'accès à des infrastructures clés comme l'aéroport.
L'hôtellerie a suivi le pas, se développant pour accueillir les visiteurs, notamment lors de la Can de l'hospitalité, où les chambres étaient prises d'assaut. Le commerce prospère et la ville se redéfinit comme un centre névralgique de la région.
La sécurité à Korhogo a également été renforcée. En plus d'un camp militaire, d'une légion de gendarmerie, nous avons aujourd'hui une école de police, apportant une tranquillité d'esprit aux résidents et aux visiteurs.
En dépit de sa modernisation, Korhogo n'a pas oublié ses traditions. Jadis connue pour être un lieu où les mystiques les plus puissants pouvaient être défiés, la ville a su conserver son héritage tout en adoptant une attitude plus accueillante et tolérante. Néanmoins, le respect pour les gardiens du bois sacré demeure, rappelant à tous que l'humilité est la clé pour coexister avec l'histoire et la culture profondément enracinées de la ville.
L'âme de Korhogo réside aussi dans ses fils et filles qui œuvrent inlassablement pour le rayonnement de la ville. L'architecte de cette modernité est feu Amadou Gon Coulibaly, ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire. À ses côtés et derrière cette renaissance, se trouvent de vaillants cadres de la région.
Le maire actuel, Lacina Ouattara, surnommé Lass PR, injecte de la vitalité avec des projets avant-gardistes qui engendrent une dynamique positive. Le président du conseil régional, Fidèle Gboroton Sarassoro, se concentre sur le développement des infrastructures, pendant qu'Amadou Coulibaly dit AM's, ministre et député de Korhogo sous-préfecture, se dédie à l'excellence en matière d'éducation.
Naître à Korhogo est une chance, et y vivre, un privilège. Sous le regard bienveillant de son illustre fils, le regretté Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, Korhogo s'est transformée en un exemple de progrès et de résilience. La ville ne cesse de tisser sa légende, accueillant tous ceux qui souhaitent découvrir sa beauté et sa culture. Du mystique au moderne, Korhogo incarne la richesse de la Côte d'Ivoire et reste une destination incontournable pour les voyageurs en quête d'authenticité et d'innovation. Bienvenue à Korhogo !
Yacouba DOUMBIA depuis Korhogo
