Après la diffusion d’une vidéo aux accents racistes concernant son expérience en Côte d’Ivoire, Benlemmane s’attire, à elle-même ainsi qu’aux autres supporters algériens, les foudres du peuple ivoirien. La supportrice algérienne, a été arrêtée en Côte d'Ivoire en raison de propos jugés « racistes et choquants» envers le peuple ivoirien. Elle a critiqué sévèrement les conditions de vie en Côte d’Ivoire, les qualifiant de « pires que l’ère préhistorique ». Suite à ces propos qui sont jugés « offensants », la réponse des autorités locales n’a pas tardé à se faire connaitre. Benlemmane a été appréhendée par les autorités ivoiriennes à Bouaké puis conduite à Abidjan où elle a été entendue à la direction de la surveillance territoriale. Ces propos ont entraîné la stigmatisation des supporters algériens présents à Bouaké et venus nombreux pour soutenir leur équipe nationale, les « Fennecs ».
La Côte d’Ivoire avec plus de 26% de résidents étrangers, reste fidèle à l'esprit de son hymne national qui prône l'hospitalité et la fraternité. Cette Coupe d'Afrique des Nations (CAN) dite de l’hospitalité devrait être un moment de rencontre, de partage et de célébration de l’unité africaine.
Tout en espérant qu’elle fasse l’objet de poursuites judiciaires par les autorités algériennes, les autorités ivoiriennes font bien de prendre des dispositions pour éradiquer hors du territoire
C’est le lieu d’attirer l'attention des blogueurs ou influenceurs sur les propos. Nul n'est à l'abri de la rigueur de la loi. Pour la législation ivoirienne, tout blogueur, influenceur ou activiste disposant d’au moins 25 000 abonnés en ligne est soumis à la loi recadrant la communication audiovisuelle, selon une nouvelle législation adoptée le 31 janvier 2023.
«La diffusion du contenu audiovisuel de tout site de blogueur, d’activiste ou influenceur disposant de 25 000 abonnés en ligne, n’a pas le caractère de correspondance privée», selon la nouvelle législation en vigueur depuis le 31 janvier 2023 en Côte d’Ivoire, relative aux blogueurs, influenceurs et activistes. La responsabilité des informations qu’ils produisent ou relaient, leur incombe donc.
Joël DALLY