L’un des points abordés par Bredoumy Soumaïla est l’alliance nouée avec le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo. Selon lui, l’alliance n’a pas été bien orchestrée. « L’alliance se manifeste par des actes. Il faudrait qu’on montre si on est ensemble ou pas. Si on est ensemble et qu’on fait comme le renard et le corbeau, ça ne peut pas avancer. Il faudrait qu’on soit sincère. (…) On veut que les choses soient mieux ficelées », a martelé Bredoumy Soumaïla. Pour le porte-parole du PDCI-RDA, une alliance est importante. En ce sens qu’elle peut aider à la conquête du pouvoir. Il ne cache pas que le PDCI-RDA ambitionne de remporter la présidentielle de 2025 avec le soutien du PPA-CI. Et en cas de victoire, les deux partis vont se partager le « pouvoir ». Poursuivant, Bredoumy Soumaïla précise que c’est une alliance et non une union qui lie le PDCI-RDA au PPA-CI. Ce qui l’a conduit à se prononcer sur le choix des candidats aux récentes élections locales et sénatoriales. De son analyse, on retient que l’alliance ne fait pas obligation de se mettre ensemble pour les élections. C’est pourquoi, ils sont partis ensemble dans des localités et individuellement dans d’autres. Le porte-parole du PDCI-RDA n’a pas caché que c’est un choix qui comporte des conséquences. Il faut l’assumer, a-t-il soutenu.
Intervenant sur un retour annoncé de Kouadio Konan Bertin dit KKB, l’ex-ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale au PDCI-RDA, Bredoumy Soumaïla a rappelé qu’il est sous le coup d’une sanction. De ce fait, s’il tient à revenir, il devra le manifester par un courrier adressé au parti. C’est à l’analyse de ce courrier que les instances dirigeantes du parti vont donner une suite à sa requête.
Aristide Otré
