Depuis que l’information a été rendue publique, le projet d’alliance avec le RHDP demandé par le FPI suscite des commentaires. C’est que l’on n’imaginait pas un seul instant que le FPI, qui se disputait le scrutin présidentiel de 2010 avec le parti d’Alassane Ouattara, aurait émis l’idée de se retrouver au sein d’une alliance avec le RHDP.
« La vengeance est une voie sans issue… »
Selon Affi N’guessan, qui a succédé à Laurent Gbagbo à la tête de l’ex-parti au pouvoir, le FP, n’est nullement habité par l’idée de se venger. « 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑐𝑒𝑣𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖, 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑛𝑔𝑒𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑞𝑢’𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑐𝑖𝑙𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑢𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐴𝑢 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑚𝑝 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑣𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑟𝑑𝑠, 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑜𝑠𝑝𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑙𝑖𝑡𝑠 𝑖𝑛𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑜𝑐𝑟𝑒𝑠. 𝐼𝑙𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑎𝑐ℎ𝑒𝑛𝑡 𝑙’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠, 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑎 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒̀𝑠 𝑒𝑡 𝑙’𝑒𝑚𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑎𝑠𝑠𝑢𝑚𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑎 𝑣𝑜𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑒̀𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑒𝑛𝑡. 𝐸𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑓𝑖𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑓𝑓𝑒𝑟𝑚𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒̂𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑖𝑟𝑟𝑒́𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒. (…).
𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑙𝑙𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑅𝐻𝐷𝑃 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒𝑟𝑎 𝑎̀ 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 », a écrit le président du FPI. En parlant de la sorte, celui-ci se démarque des vas-t-en guerre des frontistes de l’époque, dont plusieurs ont rejoint le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPACI) de Laurent Gbagbo. En effet, après le retour au calme suite à la crise post-électorale de 2010-2011, l’on a souvenance que certains d’entre ne se gênaient pas pour parler de manière récurrente d’« un match retour » contre le pouvoir RHDP. D’autres traduisaient cette ignoble idée par « un jour le 6 va devenir 9 ». Cela pour traduire la perte du pouvoir par les houphouétistes. Affi N’guessan a voulu sortir de cette logique. C’est probablement l’une des raisons qui l’ont poussé, lui et les frontistes qui avaient la même conviction que lui, à se séparer de leurs anciens « camarades ».
Une alliance par conviction ?
Le numéro un du FPI dit à qui veut l’entendre qu’il veut s’allier au RHDP par « conviction ». « 𝐿𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠’𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐸𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑓𝑖𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑡𝑒́ ! 𝑆𝑖 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑙𝑙𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠’𝑎𝑛𝑐𝑟𝑒 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 ℎ𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑔𝑒. 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠’𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑’ℎ𝑢𝑚𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑐ℎ𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙-𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑒 », soutient Affi N’guessan, pour qui le FPI qu’il dirige ne saurait brader cette conviction pour quelle que raison que ce soit. « 𝐴𝑢 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛, 𝑛𝑜𝑠 𝑟𝑒̂𝑣𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑠 𝑙𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠. 𝑁𝑜𝑠 𝑟𝑒̂𝑣𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙’𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜f𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒́𝑑𝑒́ 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑒 𝑐𝑒́𝑑𝑒𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝑂𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑒̀𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙’𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 », a-t-il en effet martelé.
« Il n’y a pas d’alliance contre-nature»
Par ailleurs, répondant à ceux qui lui reprochent de contracter une alliance contre-nature, Affi estime qu’il n’y a pas d’alliance contre-nature. Et de rappeler que le FPI avait noué par le passé une alliance avec le parti de Alassane Ouattara. « 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒́𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑓𝑓𝑒𝑟𝑚𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑐𝑒́𝑒, 𝑙𝑒 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛, 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑑’𝑜𝑏𝑒́𝑑𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙-𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑒, 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 1994 𝑒𝑡 1998 𝑠𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑙𝑙𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑒́𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑’𝐴𝑙𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑒 𝑂𝑢𝑎𝑡𝑡𝑎𝑟𝑎. 𝐻𝑖𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖, 𝑖𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑’𝑎𝑙𝑙𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒-𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒. 𝐿𝑒 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑅𝑒́𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛, 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑖𝑛 𝑑𝑢𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑅𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑅𝑒́𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝐷𝑗𝑒́𝑛𝑦 𝐾𝑜𝑏𝑖𝑛𝑎, 𝑠’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑖𝑥𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 : 𝑎𝑟𝑟𝑎𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑣𝑒 𝑖𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑣𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑’𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 », dira-t-il pour rappeler les faits. Le président du FPI sollicite cette alliance dans l’optique de « parachever » celle qui a été nouée, il y a près d’une trentaine d’années de cela. Il rassure aussi quant à l’issue de cette alliance : « 𝐸𝑛 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑙𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑒́, 𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑏𝑒́𝑖 𝑎𝑢 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 : 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑖𝑥 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠 ».
Aristide Otré