A en croire une note adressée à la presse, le nom shoisi, en référence à la prononciation en langue baoulé de cette célébration, affirme ainsi, l’objet de la mission, qui est de maintenir un climat sécurisé, favorable à toutes sortes d’effusion et de liesse, sous le regard vigilant des forces de défense et de sécurité.
Pour sécuriser au mieux cette période, l’État-Major général des Armées entende couvrir le territoire national avec un accent particulier sur les régions du centre du pays et les voies de communication les reliant aux régions de production agricole. L’opération met essentiellement en première ligne les forces de première catégorie (police et gendarmerie). Quant aux militaires, ils assurent la veille aux frontières en plus d’appuyer les forces de sécurité.
Au total, ce sont 14000 hommes issus de la Police (6000), de la Gendarmerie (6000) et des Armées (2000), qui vont se déployer du du 04 au 14 avril 2023, dans les villes et hameaux.
De façon concrète, il s’agit de la sécurisation des espaces de réjouissance, des lieux de culte, des grands rassemblements et des sites d’attraction. Puis la sécurisation des axes interurbains, régulation du trafic en zone urbaine et répression des infractions sur la voie publique. Enfin, la veille anti-terroriste, la traque de toute forme de délinquance et la grande criminalité.
Durant cette période, des patrouilles à pied et en véhicule seront visibles pendant qu’une présence accrue des Forces de Défense et de Sécurité sera observée sur les voies de communication et dans les lieux recevant du public (gares routières, lieux de culte, espaces de réjouissances.
Olivier YEO