Depuis son accession au pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle de 2010, Alassane Ouattara a ouvert de vastes chantiers qui ont permis de remettre d’aplomb le pays, qui était à genou au sortir de la crise postélectorale, en avril 2011. Plusieurs infrastructures socioéconomiques sont sorties de terre notamment des routes, ponts, écoles et universités, des centres de santé. Grâce aux choix stratégiques opérés, le pays réalise une croissance économique de l’ordre de plus de 7%. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire connaît un rayonnement diplomatique marqué notamment par le fait d’avoir été admise comme membre non-permanent du conseil de sécurité des Nations-Unis de 2018 à 2019, soit 27 ans après sa dernière participation audit conseil. A cela s’ajoute fait d’avoir organisé sur ses terres des événements de portée mondiale dont la récente COP15 sur la déforestation en 2022 et les 8e jeux de la Francophonie en 2017. Autant de performances appréciées à leur juste valeur par la finance internationale autant que par des gouvernements pays étrangers.
De la Chine aux Etats-Unis…
Les derniers satisfécits décernés à celui par qui la Côte d’Ivoire a réalisé de tels exploits c’est-à-dire le Président Ouattara, sont venus de la République populaire de Chine, à travers une déclaration du parti au pouvoir, le parti communiste chinois. En séjour en terre ivoirienne au début de ce mois, la délégation du parti communiste chinois a été reçue en audience le 6 mars 2023 par le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). A l’occasion, le chef de la délégation, le Directeur général de l’Afrique au département du comité central, Wang Heming, n’a pas tari d’éloges à l’égard du chef de l’Etat pour avoir fait faire à la Côte d’Ivoire un bond qualitatif. « Sous la direction du Président Ouattara et du RHDP, ces dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré de grandes réalisations dans son développement socioéconomique. Nous nous félicitons de ce progrès », a-t-il salué.
Un mois auparavant, soit le 31 janvier 2023, c’est le gouvernement américain, par la voix de l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, en fin de mission, qui applaudissait les performances réalisées par le Président Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. Ce jour-là, il était venu faire ses adieux au chef de l’Etat au palais présidentiel. « Je voudrais vraiment féliciter le Président et l’ensemble du peuple ivoirien pour les progrès que votre pays est en train de réaliser au moment où tous vos voisins ont de sérieux problèmes et que le monde entier fait face à de multiples défis », a-t-il déclaré. Le diplomate américain a dit avoir trouvé, à son arrivée en Côte d’Ivoire il y a trois ans, un pays qui « impressionnait par son élan ». Et de saluer particulièrement le choix de l’économie libéral qui guide les actions de développement posées par le Alassane Ouattara : « C’est vrai qu’il y a des approches qui marchent plus que d’autres : l’économie libérale a produit le plus grand niveau de prospérité que le monde n’ait jamais connu ».
…En passant par la BAD et la Banque Mondiale
Outre les gouvernements étrangers qui applaudissent les excellents résultats accumulés par le chef de l’Etat, le monde de la finance internationale, lui non plus, ne tarit pas d’éloge à son endroit. Il n’y a pas si longtemps, c’est la Banque africaine de développement (BAD), qui tressait des lauriers au Président Ouattara en saluant les grosses avancées enregistrées par le pays sous sa houlette. Au cours d’un séminaire organisé le jeudi 23 février 2023 à Abidjan, la Directrice générale Afrique de l’Ouest de la BAD et par ailleurs Vice-présidente développement régional, intégration et prestation de service, Marie-Laure Akin-Olugbadé, a eu ces mots forts : « Le financement du groupe de la BAD en faveur de la Côte d’Ivoire a connu des résultats que nous considérons comme impressionnants dans plusieurs secteurs et c’est vraiment un plaisir de travailler en Côte d’Ivoire. Les opérations que nous finançons produisent des résultats ». Et ce haut cadre de la BAD d’ajouter : « Je me réjouis par exemple que les financements de la BAD dans le domaine de l’Energie aient contribué à l’atteinte de l’équilibre financier du secteur mais aussi à un accroissement du taux d’accès à l’électricité au niveau national de plus de 8,6 % ».
Bien avant la BAD, c’est la Banque Mondiale qui était arrivée à la même conclusion, à quelques mots près. Cette institution financière internationale a, elle aussi, reconnu les exploits réalisés par Alassane Ouattara, une décennie seulement après avoir hérité d’un pays à terre. Le 24 mars 2022, lors de la 9e Revue Annuelle du Portefeuille de la Banque Mondiale, qui s’est tenue à Abidjan, sa Directrice des Opérations, Coralie Gevers, a lâché ces mots : « Je salue les performances de l’économie ivoirienne… ». Des résultats qui l’ont amenée à dire que son institution était prête à accorder plus de financement en vue de prendre en compte le Plan National de Développement (PND 2021-2025). Deux ans plus tôt, soit en janvier 2020, c’est le président de la Banque Mondiale, David Malpass, lui-même, qui saluait les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire sous le leadership du Président Ouattara. C’était à l’occasion d’une audience que le chef de l’Etat lui a accordée lors d’un séjour à Londres. On le voit, Alassane Ouattara met le monde entier d’accord sur le bond qualitatif qu’il a fait faire à la Côte d’Ivoire en une décennie seulement de gestion du pouvoir.
Assane Niada
