Ce sont les ministres de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, de la Communication et de l’Économie numérique, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, qui étaient face aux associations de ces couches de la société. Au nom du chef du gouvernement, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique a indiqué que le projet 2023, année de la jeunesse, se décline autour de quatre axes. À savoir, le Renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse, l’Accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat, l’Amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes, et l’Accélération des réformes stratégiques en faveur de la promotion accrue de l’emploi des jeunes. À la suite du ministre Mamadou Touré, celui de la Communication et de l’Économie numérique a tenu à souligner que le gouvernement va contribuer à travers ce projet, à accentuer la promotion de l’économie numérique, expliquant que celle-ci peut apporter beaucoup à la croissance de l’économie.
Après quoi, l’occasion a été offerte aux représentants des associations de jeunesses présents pour poser des préoccupations ou faire des propositions. Les principales préoccupations ont porté, entre autres, sur la formation, la prise en compte des personnes en situation de handicap, la prise en compte des années de bénévolat des jeunes pour leur employabilité, le renforcement de la solidarité envers les étudiants, le statut de l’ouvrier agricole, le traitement particulier pour les jeunesses rurales, l’autonomisation des jeunes filles, l’entrepreneuriat social, le civisme.
Les membres du gouvernement ont répondu à certaines des questions posées. Ils ont indiqué que dans le cadre de la réalisation de ce projet, un accent sera mis sur le civisme par le changement des mentalités des jeunes. Ils ont également indiqué que l’entrepreneuriat social est connu en Côte d’Ivoire. Seulement, les textes qui régissent son fonctionnement, sont actuellement en cours d’élaboration. L’autonomisation de la jeune fille est par contre, est une réalité. Elle se caractérise par la formation de la jeune fille, singulièrement dans les zones rurales, la sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive. L’autonomisation intervient au bout du processus. Pour ce qui est de la solidarité, la promesse a été faite d’appuyer le ministère de tutelle, quand surviendront des problèmes. En ce qui concerne les personnes handicapées, il a été rappelé qu’il existe un programme de recrutement pour ces personnes depuis 2019. S’agissant du problème des docteurs non recrutés, il est prévu de mettre l’accent sur les écoles doctorales et de faire en sorte que les doctorants qui sortiront de ces écoles, soient recrutés.
Les rencontres consultatives entre les membres du gouvernement et les couches sociales de jeunesses se poursuivent ce mardi 31 janvier 2023, cette fois-ci, avec les jeunes intervenant dans les domaines culturel et sportif.
Aristide Otré