Amadou Coulibaly assure que les négociations se poursuivent sous la houlette du président togolais, Faure Gnassingbé. « En ce qui concerne la situation de nos soldats, le conseil a été effectivement informé de la libération de trois (3) militaires qui ont regagné la Côte d’Ivoire, le samedi passé. Nous nous sommes réjouis de ce dénouement qui annonce de bons auspices. Les négociations se poursuivent sous la houlette du pays frère : le Togo. Le président Faure étant donc très impliqué dans ces discussions. Et vous vous souvenez que le ministre des Affaires étrangères du Togo a même effectué une visite aussi bien au Mali qu’ici en Côte d’Ivoire. Et que le Togo a reçu une délégation ivoirienne et pour des échanges avec les autorités maliennes », a dit le porte-parole.
Tout en invitant les Ivoiriens à rester optimistes et à faire confiance au président de la République, le ministre a assuré que les discussions se poursuivent, parce que selon lui, la procédure est certes, un peu longue, mais « il ne faudrait pas désespérer et que les Ivoiriens restent optimistes et fassent confiance au président de la République ».
Il rassure que de grands moyens seront déployés pour la libération des 46 autres militaires encore en détention au Mali. « Quand vous voyez toute l’énergie que la Côte d’Ivoire a déployée pour faire rentrer ses ressortissants qui étaient en exil, vous imaginez bien toute l’énergie qui peut être déployée pour faire rentrer des fils et des filles que le pays a lui-même envoyés en mission. Là-dessus, nous n’avons aucun doute. Le chef de l’État a choisi la voie de la négociation, l’arme des forts, comme le disait le président de la République, le premier président Félix Houphouët-Boigny. Nous sommes inscrits dans cette voie de dialogue, dans cette voie diplomatique et nous ne doutons pas un seul instant que nos militaires rejoindront leurs familles. C’est la certitude que je peux vous donner. Et je pense que la libération de ces trois premiers militaires est un bon signe que les choses vont dans le bon sens », conclut le ministre de la Communication.
