Les populations ivoiriennes pourraient se faire entendre bruyamment les jours à venir, si les 49 soldats ivoiriens détenus au Mali ne sont pas libérés. C’est la mise en garde lancée par Zadi Djédjé, au nom de la coalition des partis qui composent l’AID qu’il préside. Selon lui, l’arrestation, suivie de l’incarcération des soldats ivoiriens, s’apparente à « une prise d’otage » qui ne dit pas son nom. « Or donc, c’est à dessein que nos compatriotes ont été arrêtés ! », a lancé l’orateur. Et d’ajouter : « La junte fait du chantage à nos autorités et au peuple de Côte d’Ivoire ».
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Il s’est, par ailleurs, offusqué que le colonel Assimi Goïta et ses hommes aient, au cours de ces pourparlers, réclamé des excuses publiques de la part du gouvernement ivoirien. « La junte malienne à des foutaises ! C’est plutôt à elle de demander pardon aux autorités ivoiriennes », a-t-il fulminé.
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Il a alors interpellé les militaires au pouvoir au Mali. « Nous invitons le régime militaire de Bamako à gérer ce dossier avec sagesse et maturité. On ne gère pas un pays avec émotion. « Si d’ici le 7 août, nos soldats ne sont pas libérés, les jours à venir le peuple de Côte d’Ivoire va prendre ses responsabilités ! », a lancé le président de l’AID à l’endroit de la junte.