Politique

Var : Quand le Pdci-Rda exigeait le départ de Gbagbo

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Le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Gbagbo ou rien et le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) d’Henri Konan Bédié semble avoir définitivement fumé le calumet de l’appel. Pourtant il y a 10 ans,   plus précisément le mercredi 12 janvier 2011, le secrétariat exécutif exigeait le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir après une attaque contre la maison du parti d’Henri Konan Bédié à Cocody à Abidjan.


« Koudou Gbagbo est un dictateur en puissance à l`image des Mugabe, Dos Santos et autres Taylor… Il n`accepte le débat contradictoire et démocratique que lorsqu`il est persuadé d`imposer son point de vue. Il a annoncé à plusieurs reprises avant même le début des élections, qu`il n`acceptera jamais sa défaite pourtant programmée, à cause de ses nombreuses incapacités et incuries à pouvoir gouverner un pays de la dimension de la Côte d`Ivoire », avait déclaré un groupe se réclamant membres du Secrétariat Général et d`Elus du PDCI-RDA dans un communiqué.

Selon eux, Laurent Gbagbo et son gouvernement sont d’accord que sur deux choses : « Le refus de l`autre par l`exacerbation d`un tribalisme primaire d`une autre époque et la possibilité de " Manger " en pillant et en bradant les richesses nationales… Quant à la jeunesse regroupée et instrumentalisée à travers la FESCI et la galaxie patriotique, son sort et son destin se conjuguent à travers alcool, drogue, sexe et violence gratuite et animale ».

Pour ce groupe des membres du Secrétariat général et d`Elus du PDCI-RDA, Laurent Gbagbo n’avait donc aucune crédibilité à cette époque comme les opposants de l’actuel président Nigéria à qui l’opposition déniait toute crédiilité. « Koudou Gbagbo est donc dans une posture où il est absolument incapable de rendre compte au peuple souverain de Côte d`Ivoire. Il n`a absolument aucun argument crédible pour sa défense. Il le sait et le grand peuple de Côte d`Ivoire le sait, qui l`a souverainement sanctionné : éliminé au 1er tour de la présidentielle, il a manigancé pour se retrouver au 2ème tour, promettant à tous les négociateurs et à la CEI de se conformer " sur l`honneur " au verdict du peuple. Or, GBAGBO n`a pas de parole… tout le monde le sait ! »


Pour le secrétariat exécutif, cette attaque n’était pas la première action du ‘’dictateur’’ selon leur propre terme pour faire peur à leur militants. «  L’attaque de la maison du PDCI s`inscrit en 1ère ligne dans une panoplie d`actions de tous genres pour créer chez nos militants, une psychose, le doute, la peur afin de les pousser progressivement au découragement, à la révolte contre nos dirigeants et, finalement à l`abdication et à l`abandon de la lutte pour faire respecter leurs choix et volonté politique exprimés dans les urnes. C`est pourquoi, un seul débat doit nous préoccuper et un seul objectif doit constituer notre action majeure : faire partir Koudou Gbagbo quel qu`en soit le prix ». Puis d’ajouter : « Cette seule volonté doit primer ».

Dans tous les cas, ce communiqué de janvier 2011, période à laquelle Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara étaient dans de bonnes grâces est loin derrière. Le PDCI-RDA et son président ont décidé de tourner dos à Alassane Ouattara. Ils filent ce qu’on pourrait appeler le parfait amour.

Roxane Ouattara

 

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