Pascal Abinan Kouakou a été investi ministregouverneur du District Autonome de la Comoé, le 19 mars dernier à Abengourou. Dans cet entretien, il dégage ses priorités pour le district.
Vous venez d'être investi dans vos nouvelles fonctions de ministre-gouverneur du District Autonome de la Comoé. Quel sentiment ? Merci. Ce qui me vient en esprit, après cette investiture, c’est que ce fut une très belle fête. D’abord, au niveau de l’organisation pratique. Il n’y a pas eu de bousculade, ni de grincements de dents qui auraient pu entraîner des problèmes. La mobilisation était également très bonne. Tout le monde l’a remarqué, et c'est une très bonne chose. Plusieurs personnalités ont effectué le déplacement au stade d'Abengourou pour cette cérémonie. Qu'est-ce que cela vous a fait ? Je voudrais saisir cette occasion pour dire merci, du fond du cœur, à tous ceux qui ont effectué le déplacement à Abengourou. Notamment les hautes personnalités de l'État. Je veux citer, entre autres, M. Adama Bictogo, président par intérim de l'Assemblée nationale, M. Ahoussou Jeannot, président du Sénat, le ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani qui représentait le Premier ministre, M. Ahoua N'Doli, Inspecteur Général d'État, Dr Eugène Aka Aouélé, président du CESEC, le ministre-gouverneur du District des Lacs, Raymonde Goudou Koffi, du Zanzan, Dr Touré Souleymane, et celui du District Autonome du Bas-Sassandra, Philippe Légré, qui sont venus me soutenir. C'est vraiment du fond du cœur que je leur dis merci. Au-dessus de toutes ces personnalités, je dis merci au président de la République et au Premier ministre. Après ceux-ci, je dis merci à toute la royauté du District autonome de la Comoé, les chefs de canton et les chefs de village qui sont venus très nombreux à cette cérémonie. Maintenant que vous êtes installé dans vos fonctions, quelles seront vos priorités pour le District ? Notre mission sera de superviser les travaux de développement des mairies et des conseils régionaux. Nous allons travailler en étroite collaboration avec ces structures décentralisées, pour le bonheur de nos populations. Les actions à mener ne dépendent donc pas du ministre-gouverneur, elles dépendent des populations. Nous allons nous investir auprès d'elles pour savoir les programmes qu'elles ont. Nous allons nous appuyer sur celles-ci pour travailler. Mais ce qui me tient à cœur dans un premier temps, c'est la réalisation de l'Université d'Abengourou et le bitumage de la route Abengourou-Aboisso, en passant par Bettié au niveau de l'Indénié-Djuablin. Ce sont des projets qui avaient été annoncés par le président de la République lui-même. Donc, nous allons nous appuyer sur ces deux projets au niveau de l'Indénié-Djuablin. Au niveau du Sud-Comoé, nous verrons avec les populations, les projets qui sont imminents, et qu'on doit booster. Il en est de même pour le Moronou. Quand on aura fait le tour de tout cela, on fera un dossier que nous transmettrons au président de la République, de manière urgente, pour que cela soit pris compte. Le lundi 21 mars dernier, lors de la première prise de contact avec le personnel, vous avez donné des consignes fermes. À quoi cela répondait-il ? Ce message répondait au fait que comme nous sommes-là pour travailler avec les structures existantes, les mairies et les conseils régionaux, j'ai demandé à mes collaborateurs que tout ce qui doit être fait, le soit en collaboration avec les mairies et les conseils régionaux. Je le répète, pour que cela soit su. C'est ce qui doit être notre bréviaire pour pouvoir faire en sorte que le travail soit un travail de routine. Parce que nous avons un rôle de supervision, de consolidation. En un mot, un rôle d'engagement de notre part pour suivre ces projets.
réalisée par Marlène Koridjo (Correspondante régionale)
