Abidjan, jeudi 13 mai 2021, l'avenir. ci - Plus de 35 organisations de la société civile ont réclamé ce jeudi au cours d'un point presse à l'hotel Palm Club à Abidjan - Cocody, un rapprochement entre le président Alassane Ouattara et son ainé Henri Konan Bédié afin de mettre fin à la souffrance des populations. Ebrin Yao Rémi, président de la plate forme pour l'engagement citoyen de Côte d'Ivoire (Peci), la faîtière de ces organisations, est allé plus loin pour plaider afin que soit associé à cet acte l'ex président Laurent Gbagbo ainsi que toutes les forces vives de la nation. "toutes ces situations critiques nécessites que le chef de l'Etat, le président Alassane Ouattara accepte de s'asseoir autour de la même table que son aîné, le président Henri Konan Bédié, son frère le président Laurent Gbagbo, ainsi que toutes les forces vives de la nation pour nous ramener cette denrée rare qu'est la paix et ensemble trouver une solution aux problèmes cruciaux qui minent notre pays" a t'il plaidé. A cet effet, la Peci invite sans exception tous les acteurs politiques ivoiriens à éviter les prises de position de va-t'en guerre afin de garantir l' avenir de la jeunesse ivoirienne. Selon M. Ebrin, les organisations de la société civile dont il porte la voie s'engage à soutenir toutes les actions visant à ramener la paix et la réconciliation entre les fils et filles d'un même pays.
Elles demandent au chef de l'Etat, Alassane Ouattara de faire le sacrifices suprême en signant un décret pour une loi d'amnistie pour la libération de tous les prisonniers politiques et militaires. Par ailleurs, le président Ebrin Yao Rémi a mis en garde Issiaka Daby, président du collectif des victimes qui avait manifesté devant le palais de justice au Plateau en début de semaine dernière pour exiger des sanctions contre l'ex chef de l'Etat, Laurent Gbagbo acquitté par la Cour pénale internationale après les charges de crimes contre l'humanité. A en croire le conférence
ses agissements mettent en mal la réconciliation nationale et contredisent la volonté du président Ouattara qui avait jugé que Laurent Gbagbo était libre de rentrer chez lui. Auparavant, la Peci a interpellé le gouvernement sur la cherté de la vie qui accentue la souffrance des Ivoiriens.
Venance KOKORA