Le dialogue politique devrait reprendre ce mardi 22 décembre 2021, après avoir été relancé le 16 décembre. Depuis La Haye au Pays-Bas où il vit depuis son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), Charles Blé Goudé aimerait avoir voix au chapitre. Il l’a fait savoir sur RFI, le lundi 20 décembre dernier.
L’ex-leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, veut prendre part au dialogue politique. À défaut d’être physiquement présent, il aurait bien aimé que son parti soit associé aux discussions engagées par le pouvoir avec toutes les forces vives de la nation le 16 décembre. Il l’a clairement fait savoir sur RFI, le lundi dernier. « Nous ne sommes pas invités. Nous pensons qu’il faut que ce soit un dialogue inclusif (…) On n’a même pas été appelé et aucune raison ne nous a été donnée », a-t-il déploré.
Et le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) d’appeler le pouvoir à intégrer son parti dans ce processus devant conduire à un consensus sur des questions d’intérêt national. « C’est un appel que je lance au gouvernement et aux organisateurs du dialogue politique. La crise est tellement profonde qu’il faut un dialogue inclusif. Même les questions qui fâchent, il faut les inventorier, les poser sur la table et puis trouver les solutions aux problèmes qui seront soulevés », a-t-il lancé à l’endroit des gouvernants. Et de se faire insistant : « Il faut ouvrir le dialogue pour que chacun puisse dire ce qu’il a à dire, faire ses propositions. La Côte d’Ivoire a besoin de tous ses fils et toutes ses filles ».
En s’invitant à ce débat, Blé Goudé a une idée bien claire sur les préoccupations qu’il voudrait bien voir être débattues. « Il ne faut pas que ce soit un dialogue superflu : il faut faire en sorte qu’on se réconcilie avec nos lois, qu’on se réconcilie avec la démocratie et ses règles élémentaires. Ainsi donc, dans le respect de nos différences, on pourra rebâtir la Côte d’Ivoire et rassembler les Ivoiriens. La Côte d’Ivoire, notre pays, en a besoin », a-t-il égrené les points que son parti voudrait voir inscrit à l’ordre du jour.
Le dialogue politique, faut-il le rappeler, devrait reprendre ce matin après une première rencontre entre le Premier ministre Patrick Achi et les partis politiques d’une part, et avec les acteurs de la société civile, d’autre parti.
Assane Niada