Politique

Zoro Bi Ballo, hier à propos de la corruption : « Nous devons changer cette culture nocive »

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À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de Lutte contre la corruption, le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Zoro Epiphane Ballo, a invité les Ivoiriens à tourner le dos à cette pratique.

 

La corruption ne peut être une fatalité. C’est l’avis du ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption. Hier, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane Ballo a invité ses compatriotes au changement de mentalité. « Nous entendons souvent dire "c’est notre culture, les pots-de-vin, les dessous de table". Heureusement que sur certains points, nous ne disons pas que c’est notre nature. La nature, on n’y peut rien. Mais la culture, on peut la changer, et nous devons changer cette culture nocive, cette culture négative », a déclaré Zoro Épiphane Ballo. Le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption a appelé à une mobilisation collective contre la corruption, qui fait perdre environ 1 300 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire. Ce qui déséquilibre les fondamentaux de la solidarité nationale par l’enrichissement illicite de quelques individus sur le fruit d’un labeur collectif. « Nous devons combattre la corruption afin de traduire dans les faits, le programme et la vision du président de la République de cette Côte d’Ivoire solidaire, au développement harmonieux, où les fruits de la croissance sont équitablement répartis », a-t-il insisté. Zoro Épiphane Ballo a tenu à rendre un vibrant hommage au président de la République, pour qui la question de la gouvernance constitue une véritable préoccupation. « Le chef de l’État ne ménage aucun effort pour que la Côte d’Ivoire devienne dans les prochaines années, un hub de la bonne gouvernance et une référence en matière de lutte contre la corruption en Afrique et dans le monde », a-t-il fait remarquer. Pour le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement durable, Kobenan Kouassi Adjoumani, la Côte d’Ivoire se doit de mener et de gagner ce combat contre la corruption, afin de rassurer ses partenaires et les investisseurs. Mais surtout, pour garantir le bonheur de la population.
 

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un cadre institutionnel et d’outils opérationnels destinés à freiner la propagation de la corruption et même l’anéantir. Il s’agit, notamment de la Haute autorité de la Bonne gouvernance (HABG) et du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption.

 

Ténin Bè Ousmane

 

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